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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 16:41

Pour une Constitution européenne !

Laurent HÉNART, Maire de Nancy, Président du Parti Radical

« Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes » sont les mots avec lesquels Jean Monnet commence ses Mémoires et qui, à eux seuls, résument l'ambition européenne. Fondée sur une espérance, celle d'une paix durable, et sur une vision, celle d'une humanité réconciliée, l'unité politique de notre continent est le plus ambitieux défi lancé à nos peuples. Les célébrations de la Déclaration Schuman, fondement de la construction européenne, qui ont lieu tous les 9 mai sont là pour nous le rappeler régulièrement.

Il nous revient donc, à nous européens fédéralistes, d'avoir une nouvelle perspective d'action et surtout de faire renaître la foi en notre avenir commun. Héritiers d'une longue et riche histoire, nos sources d'inspiration sont nombreuses à commencer par les philosophes des Lumières et tous leurs successeurs à l'origine de textes ou démarches aussi fondamentaux que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Société des nations, la Déclaration universelle des droits de l'homme ou encore la Convention européenne des droits de l'homme.

Il nous revient surtout à nous européens fédéralistes de faire en sorte que l'Europe, unie dans sa diversité, puisse retrouver sa vocation première de phare de l'humanité. Rappelons-nous à cet instant les propos de Winston Churchill lorsqu'il proposa en 1946 la création des États-Unis d'Europe : « le salut de l'homme quelconque de toute race et de tout pays, ainsi que sa préservation de la guerre ou de l'esclavage, ont besoin de fondements solides et de la volonté de tous les hommes et de toutes les femmes de mourir plutôt que de se soumettre à la tyrannie ». On ne peut être plus clair : les institutions communes qu'il appelait de ses vœux devaient avant tout être au service de l'être humain.

Dans le droit fil de cette quasi profession de foi, la France et ses dirigeants ont saisi très tôt l'ampleur des enjeux et, de ce fait, ont toujours assumé une position de leadership pour la construction européenne. Très loin de la caricature du village gaulois, celle-ci a été incarnée par des hommes visionnaires comme Aristide Briand, Robert Schumann, Jean Monnet, Valery Giscard d'Estaing ou encore Jacques Delors. Malheureusement, la génération de responsables politiques qui les a suivi n'a pas été à la hauteur, laissant un goût de combat inachevé pour reprendre les propos du belge Paul-Henri Spaak.

Bien plus grave, il y a tout juste 10 ans, sous prétexte d'une grandeur perdue de la France, quelques un d'entre eux, motivés par des intérêts personnels et nationaux, ont menti à nos concitoyens et obtenu le rejet de ce qui devait être la première Constitution européenne. Fruit d'un long travail, celle-ci avait pourtant été élaborée, une nouvelle fois, par un Français, Valéry Giscard d'Estaing, aidé par deux éminentes personnalités européennes, l'italien Giuliano Amato et le belge Jean-Luc Deheane. La persévérance et la foi qu'ils ont mis dans ce travail étaient telles qu'elles avaient abouti à l'accord des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement, toutes tendances politiques confondues. Profondément européens, ils avaient réussi l'exploit de résumer dès la première phrase du Préambule toute notre histoire : « Conscients que l'Europe est un continent porteur de civilisation ; que ses habitants, venus par vagues successives depuis les premiers âges de l'humanité, y ont développé progressivement les valeurs qui fondent l'humanisme : l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison ».

Aujourd'hui, loin d'être découragés par ce rejet et l'apathie qui a suivi, nous les fédéralistes européens sommes plus que jamais convaincus qu'il est temps de mettre fin à la parenthèse que nous vivons depuis dix ans. Et contrairement à ce qu'affirment les nationalistes de tous bords, nous ne souffrons pas de trop d'Europe mais bien de trop peu d'Europe, nous ne souffrons pas de trop de politique mais de trop de technocratie, nous ne souffrons pas de trop de concurrence mais de trop peu de coopération.

La gravité de la situation et l'évolution du monde sont tels que nous n'avons plus le droit de rester immobiles. Il nous appartient à nous fédéralistes européens de revenir sur le devant de la scène et de nous montrer dignes de nos prédécesseurs. L'avenir de l'Europe est entre nos mains, il doit être grand, il doit être politique et il doit être ambitieux. Il est donc temps de militer pour une nouvelle Constitution européenne.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 12:51

Rencontres de Valois

À l'ère des conflits asymétriques et des attaques cyberdjihadistes, quels moyens du Renseignement et de la Défense pour répondre à la menace terroriste ?

Le mardi 5 Mai de 18h30 à 20h
Au Parti Radical
1, place de Valois, Paris 1er

Sous le pilotage de Jean-Jacques CURIEL, Président de la Commission Défense nationale et Forces armées du Parti Radical.

Avec la participation de :

Monsieur André VIAU
Préfet
Président d’honneur du Forum International des Technologies de la Sécurité
Ancien Directeur de cabinet du Ministre de la défense

Monsieur Alain JUILLET
Président du Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises et de l’Académie de l’intelligence économique
Ancien Directeur du Renseignement au sein de la DGSE

Monsieur Didier MAUS
Professeur de Droit Constitutionnel

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:42

Persécutés, pourchassés, arrêtés ou raflés, on s'est souvenu, aujourd’hui, de tous ceux qui ont connu les conditions inhumaines des camps de concentration.

C'est au début des années 1950 que les anciens déportés et les familles des victimes ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier une journée de commémoration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.

Un besoin reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l'unanimité par le Parlement. Le dernier dimanche d'avril devenait ainsi "Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation". Une date retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps.

La loi exprime clairement les objectifs d'une telle journée:

"Il importe de ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle expérience, ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux."

165.000 déportés partis de France

Selon les chiffres de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, 165.000 personnes ont été déportés depuis la France durant la Seconde guerre mondiale.

89.000 au titre de la répression de la lutte contre l'occupant (résistants ou opposants politiques, otages ou victimes de représailles) mais aussi comme droits communs, homosexuels. 60% sont revenus

76.000 déportés, dont 11.000 enfants, l'ont été au titre des persécutions antisémites et dans le cadre de la mise en œuvre de la "solution finale de la question juive" en Europe. Seulement 3% sont revenus.

Une barbarie qui "peut changer de visage"

Poursuivre le combat" contre une barbarie qui "peut changer de visage".

"La transmission est l'un des volets du plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ",.

« Comment tolérer que dans certains établissements scolaires de la République, on ne puisse plus enseigner l'Histoire sans s'exposer à des contestations?

Comment supporter qu'une partie de notre jeunesse ne fasse plus la distinction entre ce qui relève de la liberté d'expression et ce qui tient du négationnisme, de l'apologie de la Shoah? ».

« La barbarie peut changer de visage. Elle commet toujours les mêmes crimes ». « Non, la lutte contre la barbarie n'est pas terminée. Alors sans rien oublier du passé, poursuivons le combat de nos aînés ».

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:18

Le, 24 avril 2015

Il y a tout juste 100 ans démarraient en Turquie, sous l'Empire ottoman, les interpellations qui marqueront le massacre et l'exode de un million et demi d'Arméniens. Ce crime collectif, d'une ampleur telle qu'on peut le qualifier de génocide, sera aussi le début d'un exil planétaire qui conduira la France à ouvrir ses bras et à accueillir plus de 450 000 victimes de cette tragédie.

A l'occasion des cérémonies qui ont lieu aujourd'hui en Arménie, le Parti Radical souhaite partager le chagrin de l'ensemble des nos compatriotes d'origine arménienne et rendre un hommage tout particulier à l'ensemble des victimes de ces massacres.

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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 10:35

Dialogue social: une réforme a minima

Présenté hier, le projet de loi du ministre du Travail, François Rebsamen, est loin des ambitions de départ et des réformes voulues par Bruxelles.

«Lever des verrous à l'embauche.» Après s'être attaqué au coût du travail avec le pacte de responsabilité, François Hollande avait tracé, en août dernier et sous la pression de Bruxelles, un objectif ambitieux de simplification du droit du travail. Il faut bien constater qu'on est loin du compte, à l'heure où le ministre du Travail, François Rebsamen, présente ce mercredi son projet de loi «relatif au dialogue social et à l'emploi» en Conseil des ministres. Après l'échec, en janvier, des négociations sur le sujet entre le patronat et les syndicats, le gouvernement a choisi de reprendre la main. Mais en étant beaucoup plus mesuré. Loin des déclarations présidentielles de l'été dernier, le ministre du Travail parlait la semaine dernière de «loi de progrès social (…) dans la lignée de nos grandes lois sociales», devant les députés socialistes. Un tout autre programme donc.

Le constat de la situation, détaillé dans le préambule du projet de loi, ne manque pas de pertinence. «La qualité du dialogue social peut être largement améliorée», y écrit le ministère du Travail. Et de critiquer «la sédimentation dans le temps» de règles et d'obligations qui, c'est un comble, «n'assurent pas de manière suffisante la représentation effective de tous les salariés». Notamment dans les petites entreprises. En conclusion, ces règles «peuvent être simplifiées pour être rendues plus efficaces».

Problème: la réponse apportée au bilan ainsi dressé manque sa cible. «Le gouvernement fait 80% du chemin, mais les 20% restants nous manquent cruellement», lâche-t-on, dépité, au Medef. L'Union professionnelle des artisans (UPA) se dit au final «mi-figue mi-raisin». La CGPME est plus tranchée: «Le projet gouvernemental alourdit davantage encore le millefeuille social.»

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 09:22

François Hollande au Supplément sur Canal+ : ce qu'il faut retenir

Le Président était l'invité du Supplément ce dimanche. De 12h30 à 14h30, il a répondu aux questions de Maïtena Biraben. Retrouvez ce qu'il fallait retenir de son passage sur Canal+.

L'invitation lui avait été adressée en fin d'année dernière. François Hollande était l'invité du Supplément, l'émission de Canal+, ce dimanche. Le programme a duré exceptionnellement deux heures, dès 12h30, sans coupure publicitaire. "Le Président avait envie de faire quelque chose de différent", explique-t-on du côté de la chaîne cryptée. Au-delà d'un long reportage de coulisses sur sa semaine de travail et des sujets développés en interview (lutte contre le terrorisme, Front national, jeunesse), François Hollande a été "déshabillé" par le chroniqueur style, soumis à la "bio interdite" de l'humoriste Vincent Dedienne, sans compter les péripéties d'Eldin Reporter. Retrouvez ce qu'il faut retenir de l'émission.

La prime d’activité pour les jeunes annoncée

Comme l'avait révélé le JDD dans ses colonnes, François Hollande a confirmé la création d'une prime d'activité pour encourager le travail de près d'un million de jeunes. "Il y avait déjà eu l'idée du RSA activité. Mais ceux qui avaient moins de 25 ans n'y avaient pas eu le droit. Ce sera le cas", a expliqué le chef de l'Etat. Selon nos informations, le coût estimé de ce dispositif pourrait s'élever à un milliard d'euros. Sans démentir ce chiffre, François Hollande a tenu à préciser que la prime d'activité "ne coûtera en fait pas d'argent" : "On redéploie ce qui existe déjà, à savoir les fonds pour la prime pour l'emploi et le RSA activité."

Autre annonce pour l'emploi, les employeurs qui prendront un apprenti mineur ne paieront plus rien à partir de la prochaine rentrée scolaire. Enfin, François Hollande est revenu sur la création prochaine d'une compte formation, "la grande réforme sociale du quinquennat", a-t-il assuré.

Le tacle à Montebourg

Dans une séquence de l'émission où Cyril Eldin promène son micro parmi plusieurs figures politiques, Arnaud Montebourg a critiqué la politique du gouvernement. Ce à quoi François Hollande a répondu sur le plateau que "s'il n'était pas content, il pouvait partir plus tôt".

Les états d'âme de Christiane Taubira

Dans la même séquence, la garde des Sceaux évoquait ses "états d'âme" durant son mandat au gouvernement, avant de préciser qu'ils ne devaient pas concerner le chef de l'Etat. "Si elle n’était pas heureuse, elle serait partie", a assuré François Hollande. Avant d'ajouter : "Je ne dis pas qu’il y a que des heureux au gouvernement."

Le "silence" sur sa relation avec Julie Gayet

Ce dernier mois, François Hollande et l'actrice Julie Gayet ont de nouveau fait la une de Voici et Closer. Interrogé sur sa relation, le chef de l'Etat s'est refusé à tout commentaire… mais n'attaquera pas les publications de presse en justice. "Je ne fais pas de procès, mais je fais le silence", a-t-il résumé.

Les négociations avec la Russie sur la vente des Mistral

François Hollande a déclaré que Paris et Moscou étaient "en train de négocier pour trouver une solution de sortie de crise sur le Mistral. On verra si on en discute vendredi, je vais en Arménie, je rencontrerai à cette occasion-là le président Vladimir Poutine." La Russie attend la livraison de deux navires Mistral, suspendue par la France.

Le conseil constitutionnel saisi sur la loi renseignement

Interrogé sur le projet de loi renseignement en gestation au Parlement, le Président a annoncé qu'il convoquerait le conseil constitutionnel pour qu'il se prononce sur la constitutionnalité du texte. "C'est une garantie supplémentaire, pour qu'en aucune façon cette loi ne soit attentatoire aux libertés", a-t-il appuyé.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:30

Mercredi, Claude Bartolone indiquait vouloir appliquer le droit de vote obligatoire en France pour toutes les élections. Un sondage réalisé pour la fondation Jean Jaurès donne un Français sur deux favorable à la mesure. En Belgique, l'obligation de vote est en vigueur depuis plus d'un siècle. De jeunes citoyens belges racontent au JDD.fr comment on vote quand on y a toujours été obligé.

Imagineriez-vous un pays où 9 personnes sur 10 se déplacent pour voter à chaque scrutin? Où l'on vous affirme qu'on n'a jamais, au grand jamais, oublié de glisser son bulletin dans l'urne? Ce pays existe, et c'est un voisin de l'Hexagone : la Belgique. Le vote y est obligatoire depuis 1984 et les taux de participation atteignent les 90%, même si la sanction financière y est rarement appliquée. Alors que Claude Bartolone suggérait mercredi à l'Elysée que la France devrait adopter le vote obligatoire, quatre jeunes citoyens belges raconte comment ils vivent le vote obligatoire.

Elodie Ladrière, 23 ans, collaboratrice parlementaire au Parlement wallon

J’ai toujours voté. Il faut reconnaître que c’est dans la culture du pays aussi – je suis née dans un pays où le vote est obligatoire, j’ai toujours vu mes parents voter. Dans ma famille, ce genre d’obligation n’est pas remise en cause. C’est plutôt une 'obéissance aux lois' qu’une crainte de l’amende, puisqu’il est de notoriété publique que cette amende est rarement appliquée. C’est ancré en moi que voter, c’est bien : pas seulement une obligation mais aussi un droit.

Florence Rioda, 25 ans, coordinatrice audit et fiscalité en conseil

J'ai toujours été voter, mais il n'est pas évident de savoir pour qui glisser son bulletin dans l'urne. Je ne vote jamais pour une personne en particulier : notre mode de scrutin (proportionnel et plurinominal, sur base de listes, Ndlr) ne s'y prête pas. Je fais mon choix sur la base des programmes politiques. Chaque fois, certains points me plaisent dans chacun des programmes : je ne sais pas pour qui voter et mon choix se fait par défaut. Une année, j'ai voté MR (parti francophone libéral de centre-droit) car le parti protège les intérêts de ma mère, qui est indépendante et cela m'avait sensibilisé. Une autre fois, j'ai donné ma voix à Groen (le parti écolo flamand)...

Emeline David, 24 ans, assistante commerciale

Le gros inconvénient du vote obligatoire, c'est que cela force des gens qui ne s'intéressent pas à la chose politique à déposer un bulletin dans l'urne. Beaucoup arrivent au bureau de vote sans savoir pour qui voter. Certains font même ce qu'on appelle du 'vogelpick' (littéralement, 'jeu de fléchettes', équivalent de la courte-paille, Ndlr) Il est par exemple déjà arrivé à mon père d'arriver dans l'isoloir, de fermer les yeux et de choisir au pif. Est-ce que ça change quelque chose dans la manière dont on parle ou pense le vote? Oui, définitivement. Parce que les gens le voient comme une 'corvée'. Pourtant, on estime que le peuple belge s’est battu pour le droit de vote, que c’est donc normal que ça devienne un devoir. Au niveau politique, je ne pense pas -et je n'espère pas- que ce soit un sujet de discussion.

Marion Kokel, 24 ans, assistante de communication

Jusque là, j'ai toujours voté pour éviter le vote blanc, mais je ne suis pas sûre de toujours le faire à l'avenir. Je ne soutiens pas forcément toutes les idées des candidats pour qui je vote. Je peux soutenir un programme économique, mais pas certaines politiques sociales ou vice-versa, ou il y a un point particulier du programme qui va à l'encontre de mes opinions... Pour moi, ne pas voter est une forme de protestation, et j'estime que c'est un droit. Je ne connais pas de personne ayant été sanctionnée pour ne pas avoir été voter, mais un proche a un ami qui ne va pas voter depuis plusieurs années, et il a finalement été sanctionné au dernier scrutin, pour la première fois.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 09:39

Cantines scolaires : le Parti Radical dénonce des polémiques politiciennes et démagogiques

Après les récentes polémiques sur ce sujet, le Parti Radical souhaite apporter son soutien à tous les maires ne voulant pas supprimer les repas de substitution dans les cantines scolaires.

Offrir à un élève le choix d'un second repas, aussi bien pour des raisons confessionnelles que privées, n'a jamais conduit les écoles publiques à proposer des repas dits « communautaires » de type casher ou hallal.

Malheureusement, jouant avec les peurs et déformant le sens profond de la laïcité, certains souhaitent récupérer cette polémique à des fins purement politiques et démagogiques. Loin d'apporter une solution durable, ces postures ne font qu’envenimer la situation du religieux dans la cité avec une détérioration du « bien-vivre ensemble ».

Enfin, chacun peut constater que la pratique des communes dans ce domaine, et ce depuis de très nombreuses années, n'a jamais porté atteinte à notre laïcité. Dès lors, pour le Parti Radical, il est temps de cesser de jouer le jeu des extrêmes qui sont les seuls à profiter des amalgames créés.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:03

Les centristes ont doublé leur nombre d'élus départementaux et se partagent la victoire avec leur allié UMP.

Les résultats sont sans appel : la droite a remporté les élections départementales. L'alliance UMP-UDI remporte 66 départements, contre 34 pour la gauche et zéro pour le FN. Mais quelle est la part des centristes dans cette victoire ? Sur les plus de 1.700 élus obtenus par "l'alliance de droite", l'UDI en revendique entre 450 et 500, soit le double du nombre de ses conseillers cantonaux sortants (187).

Troisième force. "C'est une victoire à double titre pour l'UDI. Non seulement nous doublons le nombre de nos élus. Mais nous devenons indispensables dans la constitution de majorités au sein des départements", se réjouit le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, contacté par Europe 1. Avec son score de dimanche, le parti centriste s'inscrit comme la troisième force du pays, derrière le PS (environ 886 élus), devant le PCF (165) et loin devant le FN (62 élus). "Nous sommes également la troisième force parlementaire. C'est sûr, nous préférerions être premiers, mais nous n'avons que deux an et demi d'existence, c'est déjà pas mal!", défend Jean-Christophe Lagarde.

Nicolas Sarkozy les écoute, maintenant. Surtout, le parti a réussi à trouver l'oreille de l'UMP, qui, elle, s'impose comme la première force du pays. "Nous acquérons un pouvoir, relatif, mais un pouvoir au sein de l'opposition", commente le leader centriste.

Entre les deux tours de scrutin, en effet, Nicolas Sarkozy a lui-même tenu à s'afficher à deux reprises aux côtés de Jean-Christophe Lagarde, lundi au siège du parti centriste à Paris, jeudi à Perpignan, où il tenait son dernier meeting. Et dimanche soir, l'ancien locataire de l'Elysée a promis que l'une de ses "priorités" serait de "renforcer" cette unité droite/centre, insistant sur le caractère "collectif" de la victoire aux départementales. Selon Jean-Christophe Lagarde, il s'est installé "une forme de dialogue qui n'existait pas il y a encore un an. Nous sommes incontournables, alors que ça n'a pas toujours été le cas".

Combien de présidents de départements ? Reste à savoir de combien de présidence de départements écopera l'UDI. Pour l'heure, personne au sein du parti n'avance de chiffre. "Nous en aurons au moins autant qu'avant l'élection (c'est à dire 13)", assure Jean-Christophe Lagarde, qui reconnaît que cela ne devrait pas non plus être beaucoup plus, malgré la progression du nombre d'élus. Négocier avec l'UMP, c'est aussi faire des sacrifices.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:05

La Priorité, c’est La France. L’humanisme avant tout. Ne mettons plus les personnes dans des « cases », étiquetées comme « bien pensant » ou « mauvaise morale ». Des personnes politiques en jouent et en profitent, mais je ne peux accepter d’être enfermée dans un schéma. Nous sommes humanistes, et surtout humains avant tout. Nicolas Sarkozy a réalisé une politique bien plus solidaire et combat surement autant, si ce n’est plus, l’injustice et la misère que des personnes se réclamant de gauche. Car les belles paroles ne suffisent pas, ce sont les actes qui font notre vie, et nous survivent.

Arrêtez vos clichés! Parce qu’économiquement, nous avons compris que ni le communisme, ni le socialisme, qui sont pourtant de très belles doctrines, ne sont que des fantasmes non applicables, et qu’elles n’ont entrainées que dictature et chaos, nous osons être et affirmer représenter une droite moderne et sociale. L’Homme n’est pas « naturellement bon » et n’a pas de lui-même le sens du partage équitable.

La société a besoin de lois strictes et réfléchies pour fonctionner le plus équitablement possible. Le socialisme et le communisme ne créent qu’encore plus de misères, de différences et de stigmatisations. Regardez donc les pays voisins! Comme a dit très justement VGE, gens de gauche « Vous n’avez pas le monopole du coeur ».

Je vais même vous préciser qu’en ce monde, dire que nous sommes de sensibilité politique de centre droit et surtout « UMP », est bien plus courageux et franc, que de se dire de gauche et d’appliquer la politique abracadabrante que le gouvernement Hollande/Valls fait en ce moment.

Que penser de la politique menée actuellement?

Aimez-vous être la risée du monde?

Trouvez-vous qu’elle est efficace pour lutter contre les injustices et les inégalités?

Sommes-nous plus heureux, moins pauvres, mieux entendus?

Le dialogue social est-il équitable et réaliste?

La crise économique mondiale soit disant due à M. Sarkozy, a-t-elle miraculeusement disparue depuis que M.Hollande est au pouvoir? Lui, qui accusait la droite d’avoir inventé la crise pour se trouver des excuses! A-t-il renégocié le traité européen? « L’ennemi, c’est la finance », il ne la laissera pas gouverner? « Les usines ne fermeront pas, le chômage n’augmentera pas, les inégalités vont diminuer, les français auront le beurre, l’argent du beurre, et la crémière, etc… »

Pardonnez-moi de douter de la capacité du gouvernement actuel à pouvoir prévoir la transition énergétique et pouvoir fermer petit à petit les centrales nucléaires tout en laissant la France son autonomie, comme annoncé pendant la campagne. Cela était des mesures bien pensées, étudiées longuement et réfléchies… La question du diesel, des voitures, etc. ont fait l’objet de changement de proposition 3 fois par jour, et rien ne se tient et parait réfléchi encore maintenant.

Permettez-moi donc de douter et de me dire que nous avions malheureusement raison. « Ré-enchanter le rêve » ne fut que poudre aux yeux pour accéder au pouvoir! Le plan « com » a très bien fonctionné.

Les électeurs ont sanctionné le mensonge, ce dimanche dans les urnes.

« Errare Humanum est, perseverarer diabolicum »

L’alliance centre reprend la route de l’alternance et nous attendons un programme innovant, réaliste et humaniste, à l’écoute de l’intérêt général, loin des égos politiciens.

Anne Contet

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