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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:48

Bonjour,

Parce que je suis un adepte de la circulation de la parole. Et pour parfaire votre information, vous trouverez, ci-dessous, un communiqué que Thierry Cornillet (Ancien président national du Parti Radical) a rendu public hier en fin d’après –midi. Il appelle l'UDI à se ressaisir pour les élections régionales de décembre.

Comme l’explicite, fort justement T Cornillet l'UDI est une maison commune (voulue par Jean-Louis Borloo) qui doit faire entendre autre voix et construire un avenir en correspondance avec les besoins des Français et les évolutions sociétales

Salutations radicales

Jean-Loup DUJARDIN

UDI : JC Lagarde doit se ressaisir, un sursaut est nécessaire

Le centrisme ne peut se satisfaire des rodomontades, des postures, et des ultimatums sans lendemain

Nous sommes confrontés à un choix de survie :

Si un parti politique, digne de ce nom et soucieux d’exister et de proposer ses propres solutions, n’est pas capable de présenter des listes au premier tour d’un scrutin proportionnel à deux tours, c’est qu’il n’existe plus.

Un accord dès le 1 er tour, même présenté comme le résultat d’une négociation c’est l’absorption donc la perte d’identité et de valeurs.

Jean Christophe Lagarde et les dirigeants actuels de l’UDI ont accepté, dans l’espoir d’un rebond politique illusoire aux présidentielles, que nous ne soyons qu’un supplétif des Républicains de Nicolas Sarkozy.

À quoi cela a-t-il servi qu’avec Jean-Louis Borloo, nous ayons créé l’UDI et ensemble avec d’autres centristes, décider de proposer des listes autonomes aux élections européennes si c’est pour s’aligner maintenant.

L’indépendance, acquise en créant la confédération centriste, est un bien précieux qu’il faut défendre.

J’appelle donc à un sursaut salutaire et indispensable.

Thierry Cornillet

Cofondateur de l’UDI

Ancien président national du Parti Radical

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:09

Effet récessif, avance à l'État avant que Bercy ne tienne compte des éventuelles déductions ou réductions d'impôt, "année blanche"... La réforme pose de nombreuses questions

Par LAURENCE ALLARD

François Hollande a donné mercredi en conseil des ministres son feu vert pour l’instauration du prélèvement à la source à compter de 2018. Une date qui n’est pas choisie au hasard, car elle reporte la réforme après l’élection présidentielle de 2017. Une manière d’éviter l’impopularité des couacs qu’entraînera inévitablement cette réforme. La mise en place du prélèvement à la source est, en effet, faussement simple et le contribuable sera perdant.

Aujourd’hui, les Français disposent d’un délai entre la perception de leurs revenus et le paiement de l’impôt afférent. Un temps qui permet à chacun de profiter de son argent, voire de le placer et de générer ainsi de nouveaux revenus. Avec le prélèvement à la source, au contraire, le citoyen sera taxé immédiatement à son taux marginal d’imposition et ce n’est qu’un an plus tard, au moment de la déclaration correctrice, que Bercy tiendra compte de ses déductions ou réductions d’impôt, de son changement de situation familiale... Le contribuable fera l’avance à l’État, ce qui n’est pas pour déplaire à celui-ci.

Le prélèvement à la source aura –– et c’est plus grave pour l’activité économique –– un effet récessif. Le citoyen aura le sentiment de percevoir moins chaque mois, ce qui le conduira, au moins les premières années, à dépenser moins. La France peut-elle aujourd’hui se permettre de tarir la consommation, support de notre croissance, quand celle-ci est aussi atone et le chômage aussi élevé ?

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ?

Croire que, l’année de la mise en place du prélèvement à la source, l’État se privera d’un an d’impôt sur le revenu –– soit plus de 69 milliards d’euros –– alors que ses déficits se creusent est utopique. Il ne peut se le permettre. Le citoyen paiera davantage une année, voire plusieurs années. À son impôt, il devra inévitablement ajouter une fraction de l’impôt ancienne manière. C’est d’ailleurs cette solution qu’avaient adoptée les États-Unis en 1947 lorsqu’ils avaient opté pour l’introduction du prélèvement à la source. Et même dans l’hypothèse où l’État accepterait cette année "blanche" car il continuerait à percevoir l’impôt (en 2017 celui des revenus de 2016 et en 2018 celui des revenus de 2018), cette solution générerait des injustices avec des perdants et des gagnants. Pendant l'année blanche, certains contribuables pourraient être tentés d’accroître artificiellement leurs revenus pour ne pas payer d’impôt, ce qui est relativement facile s’agissant des revenus du patrimoine.

Même si François Hollande a tenu à rassurer sur la confidentialité des informations fiscales que Bercy devra fournir aux entreprises pour que celles-ci prélèvent l’impôt, il n’a pas dit comment il allait y parvenir. Comment éviter que le regard du DRH sur la rémunération de son collaborateur ne change pas ?

L’État sera gagnant également en raison des économies qu’il pourra réaliser. Sur ce point, il se montre discret, car il ne veut pas se mettre à dos les syndicats de Bercy. Mais, en transférant aux entreprises la charge de la collecte de l’impôt sur le revenu, il diminue ses besoins en personnel. Les 12 millions d’euros d’économies avancés sont sous-estimés.

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ? Certains en doutent. Les fonctionnaires de Bercy ont bien l'intention de freiner des quatre fers. Déjà, ils affûtent leurs arguments, mettent en avant les obstacles. Est-ce d'ailleurs la bonne réforme ? Certains voient dans cette proposition la volonté d'enterrer la "vraie" réforme fiscale dont a besoin le pays. Une réforme qui passe par la baisse du taux de l'impôt, l'élargissement de la base imposable, sa simplification avec l'abolition des 80 milliards d'euros de niches fiscales. Le prélèvement à la source ne serait qu'un écran de fumée !

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:48


Dans la perspective des prochaines échéances électorales nationales, certains semblent vouloir ouvrir un vrai/faux débat dont hélas notre pays a le secret.

140 000 étrangers acquièrent la nationalité française chaque année.

Pour plus des deux tiers, cette entrée dans la Nation se fait par décision du gouvernement - la naturalisation - ou bien par mariage avec un conjoint français.

Personne ne semble fort heureusement remettre en cause ces deux voies majeures d'acquisition de la nationalité.

Restent environ 30 000 jeunes, soit 0,04% de la population qui, n'étant pas nés d'un parent français mais ayant vu le jour en France, acquièrent la nationalité par l'application du droit du sol.

Il faut d'ailleurs, pour bénéficier de ces dispositions, remplir des conditions assez strictes de résidence durable sur le territoire national.

Ce droit du sol que certains voudraient voir remis en cause concerne dans la réalité statistique très peu de monde.

Ce débat sur la remise en cause de cette mesure pour 0,04% de la population est donc un chiffon rouge destiné à tenter de satisfaire les instincts xénophobes cultivés par l'extrême droite française.

Remettre en cause le droit du sol pour s'en tenir au strict droit du sang ne changerait en réalité pas grand chose dans les faits si ce n'est de créer une plus grande frustration chez ceux qui en attendraient des conséquences significatives sur la question de l'immigration.

Mais la remise en cause du droit du sol issu de l'héritage de la Révolution française aurait par contre une immense portée symbolique.

En effet contrairement au droit du sang, le droit du sol incarne l'idée qu'être français n'est pas un héritage mais une adhésion à un projet commun.

Veillons à ce que derrière ce débat de pure essence politicienne ne se dissimule pas une plus insidieuse remise en cause du socle de nos valeurs républicaines.

L'idée de revenir sur le droit du sang comme unique porte d'entrée dans la communauté nationale participe en effet à laisser croire qu'il y aurait d'un côté les Français de souche et de l'autre les descendants d'étrangers.

Parce que ça n'est pas en devenant le Front National que l'on combat le Front National, je reste pour ma part très opposé à toute remise en cause du principe républicain du droit du sol qui permet à un enfant né sur le sol français de parents étrangers de devenir si il le souhaite Français.

Tribune d'Yves Jégo, président des Clubs Perspectives & Réalités

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 19:02

Chers Amis Radicaux,

Le tribunal de Grande Instance de Paris a rendu ce jour sa décision sur l’affaire initiée par Madame Rama Yade contre le Parti Radical. Le jugement est clair. Les requêtes de la partie adverse sont purement et simplement irrecevables faute d’avoir respecté préalablement les règles de nos Statuts.
Il lave ainsi l’honneur du Parti.

Aujourd’hui, et pour la première fois, je souhaite m’exprimer personnellement sur cette affaire, qui outre les graves accusations que j’ai subies pendant des mois, a largement entravé l’action médiatique et la crédibilité de notre maison.

Ce moment est à la fois grave et heureux. Je pense aux Radicaux qui ont été injustement mis en cause pour adhésions ou votes irréguliers, à ceux qui, par centaines, ont apporté une attestation devant la justice, à tous ceux qui ont été malheureux de voir les dégâts médiatiques causés à notre famille politique, aux Radicaux qui ont pensé à tout ce que notre famille aurait pu dire aux Français au lieu d’étaler des querelles venimeuses comme aucun de nos ennemis ne nous en a imposées depuis 1901.

Autre conséquence malheureuse : en 2014, le Parti Radical a perdu plus de 10% de ses adhérents.

Après tout cela, je comprends votre colère. Moi-même, convaincu de la probité de notre Parti, j’ai été mis en cause comme adhérent irrégulier, j’ai dû attester devant la justice, j’ai été blessé par l’image dégradée de notre Parti, alors que nous avons des réponses à apporter à la crise existentielle que subit notre nation. Croyez-bien que j’ai ressenti votre peine.

Pourtant, un an pour un Parti plus que centenaire est une éphémère parenthèse. Je nous invite aujourd’hui à la refermer.

Dans une situation de péril républicain, j’appelle au rassemblement de tous les Radicaux. Face à la crise, à la progression du chômage, à la montée des extrêmes, notre Parti a de nombreux défis devant lui : élaborer un Manifeste qui soit un véritable projet d’alternance pour 2017, réussir l’UDI dont les Radicaux doivent être la charpente, préparer les élections régionales, législatives et présidentielles qui doivent montrer à nos concitoyens que les Radicaux sont utiles au pays.

Notre rassemblement nous fixe rendez-vous : le Congrès d’Aix-en-Provence les 5 et 6 septembre prochains auquel je vous invite à participer nombreuses et nombreux pour ce nouvel élan!

Avec mes amitiés radicales,

Laurent Hénart
Président du Parti Radica
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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 15:46

Les médecins de Roanne dépeignent une situation «très grave» marquée par la désertification.

Des centaines de médecins de la Loire ont décidé de fermer spontanément leur cabinet ce lundi, pour une durée de trois jours. Un mouvement qui pourrait faire tâche d'huile, préviennent les syndicats.

Les syndicats l'ont baptisé «Le Printemps de Roanne». Animés par la colère contre la ministre de la Santé Marisol Touraine et la volonté de défendre l'avenir de leur profession, une centaine de médecins généralistes de l'agglomération roannaise, dans la Loire, ont décidé de lancer un mouvement de grève inédit. À leur propre initiative, ils fermeront leur cabinet dès ce lundi et jusqu'à mercredi inclu. «Malgré de nombreuses mises en garde, l'ensemble des médecins du bassin roannais est révolté de voir l'indifférence et l'immobilisme du monde politique, tous partis politiques confondus, responsables ou non de la santé», écrivent-ils dans une lettre à destination de leurs patients.

Surcharge de travail, burn-out, non-renouvellement des généralistes en fin de carrière…. Dans ce courrier, ils dépeignent une situation «très grave» marquée par la désertification. «Tant que la démographie médicale n'évoluera pas favorablement, les médecins de Roanne et de sa région ne seront plus en mesure d'accepter de nouveaux patients dans leurs patientèles déjà trop chargées», expliquent-ils. Des problématiques que la loi Santé, votée en première lecture à l'Assemblée nationale mi-avril, ne font qu'aggraver. «Le vote en toute hâte par les députés de la loi de Marisol Touraine témoigne de l'incompréhension par la classe politique, de la problématique des médecins», déplorent-ils. Les généralistes roannais préviennent que «d'autres actions, plus dures s'il le faut, seront organisées en cas de silence de nos élus».

Ce mouvement devrait faire tâche d'huile dans l'Hexagone. L'Union française pour une médecine libre a en tout cas appelé «à sa reproduction en d'autres lieux sur le territoire». De son côté, MG France «encourage les médecins généralistes à ne pas se laisser faire, et leur propose de participer massivement à ce printemps roannais». Selon les syndicats, la colère des médecins serait déjà sur le point d'éclater en Bourgogne, Bretagne et Auvergne.

Appels à la désobéissance

Outre les fermetures de cabinet, les médecins généralistes sont aussi appelés à mener une protestation tarifaire qui passe par la hausse du prix de leur consultation de 23 à 25 euros. MG France a lancé le mouvement fin mars. Il a été suivi la semaine dernière par l'UNOF-CSMF, deuxième syndicat de médecins généralistes libéraux, qui appelle depuis le 15 mai les médecins à revaloriser, sans l'aval de la Sécu, le prix de leur consultation «en cas d'exigence particulière du patient». Ce dernier appelle aussi les médecins à «la désobéissance civile en refusant d'appliquer le tiers payant généralisé».

Selon la Sécu, l'arme de la transgression financière brandie par les médecins n'est pour l'instant pas très douloureuse. Sur les 90.000 généralistes, seuls 600 avaient augmenté leurs tarifs sans son feu vert fin avril. Des mises en garde leur ont d'ailleurs été notifiées. L'Assurance maladie, comme le gouvernement, refuse toute discussion sur le sujet de la revalorisation avant la tenue des élections professionnelles en octobre et l'ouverture de négociations pour une nouvelle convention en 2016.

Les généralistes ne l'entendent pas de cette oreille et promettent de poursuivre leurs actions. «Chaque médecin généraliste doit savoir qu'il a son avenir en mains et qu'à chaque fois que nous avons mené de façon unie des mouvements, nous avons gagné», rappelle l'UNOF-CSMF.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:42

Persécutés, pourchassés, arrêtés ou raflés, on s'est souvenu, aujourd’hui, de tous ceux qui ont connu les conditions inhumaines des camps de concentration.

C'est au début des années 1950 que les anciens déportés et les familles des victimes ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier une journée de commémoration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.

Un besoin reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l'unanimité par le Parlement. Le dernier dimanche d'avril devenait ainsi "Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation". Une date retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps.

La loi exprime clairement les objectifs d'une telle journée:

"Il importe de ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle expérience, ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux."

165.000 déportés partis de France

Selon les chiffres de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, 165.000 personnes ont été déportés depuis la France durant la Seconde guerre mondiale.

89.000 au titre de la répression de la lutte contre l'occupant (résistants ou opposants politiques, otages ou victimes de représailles) mais aussi comme droits communs, homosexuels. 60% sont revenus

76.000 déportés, dont 11.000 enfants, l'ont été au titre des persécutions antisémites et dans le cadre de la mise en œuvre de la "solution finale de la question juive" en Europe. Seulement 3% sont revenus.

Une barbarie qui "peut changer de visage"

Poursuivre le combat" contre une barbarie qui "peut changer de visage".

"La transmission est l'un des volets du plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ",.

« Comment tolérer que dans certains établissements scolaires de la République, on ne puisse plus enseigner l'Histoire sans s'exposer à des contestations?

Comment supporter qu'une partie de notre jeunesse ne fasse plus la distinction entre ce qui relève de la liberté d'expression et ce qui tient du négationnisme, de l'apologie de la Shoah? ».

« La barbarie peut changer de visage. Elle commet toujours les mêmes crimes ». « Non, la lutte contre la barbarie n'est pas terminée. Alors sans rien oublier du passé, poursuivons le combat de nos aînés ».

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:18

Le, 24 avril 2015

Il y a tout juste 100 ans démarraient en Turquie, sous l'Empire ottoman, les interpellations qui marqueront le massacre et l'exode de un million et demi d'Arméniens. Ce crime collectif, d'une ampleur telle qu'on peut le qualifier de génocide, sera aussi le début d'un exil planétaire qui conduira la France à ouvrir ses bras et à accueillir plus de 450 000 victimes de cette tragédie.

A l'occasion des cérémonies qui ont lieu aujourd'hui en Arménie, le Parti Radical souhaite partager le chagrin de l'ensemble des nos compatriotes d'origine arménienne et rendre un hommage tout particulier à l'ensemble des victimes de ces massacres.

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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 10:35

Dialogue social: une réforme a minima

Présenté hier, le projet de loi du ministre du Travail, François Rebsamen, est loin des ambitions de départ et des réformes voulues par Bruxelles.

«Lever des verrous à l'embauche.» Après s'être attaqué au coût du travail avec le pacte de responsabilité, François Hollande avait tracé, en août dernier et sous la pression de Bruxelles, un objectif ambitieux de simplification du droit du travail. Il faut bien constater qu'on est loin du compte, à l'heure où le ministre du Travail, François Rebsamen, présente ce mercredi son projet de loi «relatif au dialogue social et à l'emploi» en Conseil des ministres. Après l'échec, en janvier, des négociations sur le sujet entre le patronat et les syndicats, le gouvernement a choisi de reprendre la main. Mais en étant beaucoup plus mesuré. Loin des déclarations présidentielles de l'été dernier, le ministre du Travail parlait la semaine dernière de «loi de progrès social (…) dans la lignée de nos grandes lois sociales», devant les députés socialistes. Un tout autre programme donc.

Le constat de la situation, détaillé dans le préambule du projet de loi, ne manque pas de pertinence. «La qualité du dialogue social peut être largement améliorée», y écrit le ministère du Travail. Et de critiquer «la sédimentation dans le temps» de règles et d'obligations qui, c'est un comble, «n'assurent pas de manière suffisante la représentation effective de tous les salariés». Notamment dans les petites entreprises. En conclusion, ces règles «peuvent être simplifiées pour être rendues plus efficaces».

Problème: la réponse apportée au bilan ainsi dressé manque sa cible. «Le gouvernement fait 80% du chemin, mais les 20% restants nous manquent cruellement», lâche-t-on, dépité, au Medef. L'Union professionnelle des artisans (UPA) se dit au final «mi-figue mi-raisin». La CGPME est plus tranchée: «Le projet gouvernemental alourdit davantage encore le millefeuille social.»

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:30

Mercredi, Claude Bartolone indiquait vouloir appliquer le droit de vote obligatoire en France pour toutes les élections. Un sondage réalisé pour la fondation Jean Jaurès donne un Français sur deux favorable à la mesure. En Belgique, l'obligation de vote est en vigueur depuis plus d'un siècle. De jeunes citoyens belges racontent au JDD.fr comment on vote quand on y a toujours été obligé.

Imagineriez-vous un pays où 9 personnes sur 10 se déplacent pour voter à chaque scrutin? Où l'on vous affirme qu'on n'a jamais, au grand jamais, oublié de glisser son bulletin dans l'urne? Ce pays existe, et c'est un voisin de l'Hexagone : la Belgique. Le vote y est obligatoire depuis 1984 et les taux de participation atteignent les 90%, même si la sanction financière y est rarement appliquée. Alors que Claude Bartolone suggérait mercredi à l'Elysée que la France devrait adopter le vote obligatoire, quatre jeunes citoyens belges raconte comment ils vivent le vote obligatoire.

Elodie Ladrière, 23 ans, collaboratrice parlementaire au Parlement wallon

J’ai toujours voté. Il faut reconnaître que c’est dans la culture du pays aussi – je suis née dans un pays où le vote est obligatoire, j’ai toujours vu mes parents voter. Dans ma famille, ce genre d’obligation n’est pas remise en cause. C’est plutôt une 'obéissance aux lois' qu’une crainte de l’amende, puisqu’il est de notoriété publique que cette amende est rarement appliquée. C’est ancré en moi que voter, c’est bien : pas seulement une obligation mais aussi un droit.

Florence Rioda, 25 ans, coordinatrice audit et fiscalité en conseil

J'ai toujours été voter, mais il n'est pas évident de savoir pour qui glisser son bulletin dans l'urne. Je ne vote jamais pour une personne en particulier : notre mode de scrutin (proportionnel et plurinominal, sur base de listes, Ndlr) ne s'y prête pas. Je fais mon choix sur la base des programmes politiques. Chaque fois, certains points me plaisent dans chacun des programmes : je ne sais pas pour qui voter et mon choix se fait par défaut. Une année, j'ai voté MR (parti francophone libéral de centre-droit) car le parti protège les intérêts de ma mère, qui est indépendante et cela m'avait sensibilisé. Une autre fois, j'ai donné ma voix à Groen (le parti écolo flamand)...

Emeline David, 24 ans, assistante commerciale

Le gros inconvénient du vote obligatoire, c'est que cela force des gens qui ne s'intéressent pas à la chose politique à déposer un bulletin dans l'urne. Beaucoup arrivent au bureau de vote sans savoir pour qui voter. Certains font même ce qu'on appelle du 'vogelpick' (littéralement, 'jeu de fléchettes', équivalent de la courte-paille, Ndlr) Il est par exemple déjà arrivé à mon père d'arriver dans l'isoloir, de fermer les yeux et de choisir au pif. Est-ce que ça change quelque chose dans la manière dont on parle ou pense le vote? Oui, définitivement. Parce que les gens le voient comme une 'corvée'. Pourtant, on estime que le peuple belge s’est battu pour le droit de vote, que c’est donc normal que ça devienne un devoir. Au niveau politique, je ne pense pas -et je n'espère pas- que ce soit un sujet de discussion.

Marion Kokel, 24 ans, assistante de communication

Jusque là, j'ai toujours voté pour éviter le vote blanc, mais je ne suis pas sûre de toujours le faire à l'avenir. Je ne soutiens pas forcément toutes les idées des candidats pour qui je vote. Je peux soutenir un programme économique, mais pas certaines politiques sociales ou vice-versa, ou il y a un point particulier du programme qui va à l'encontre de mes opinions... Pour moi, ne pas voter est une forme de protestation, et j'estime que c'est un droit. Je ne connais pas de personne ayant été sanctionnée pour ne pas avoir été voter, mais un proche a un ami qui ne va pas voter depuis plusieurs années, et il a finalement été sanctionné au dernier scrutin, pour la première fois.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 09:39

Cantines scolaires : le Parti Radical dénonce des polémiques politiciennes et démagogiques

Après les récentes polémiques sur ce sujet, le Parti Radical souhaite apporter son soutien à tous les maires ne voulant pas supprimer les repas de substitution dans les cantines scolaires.

Offrir à un élève le choix d'un second repas, aussi bien pour des raisons confessionnelles que privées, n'a jamais conduit les écoles publiques à proposer des repas dits « communautaires » de type casher ou hallal.

Malheureusement, jouant avec les peurs et déformant le sens profond de la laïcité, certains souhaitent récupérer cette polémique à des fins purement politiques et démagogiques. Loin d'apporter une solution durable, ces postures ne font qu’envenimer la situation du religieux dans la cité avec une détérioration du « bien-vivre ensemble ».

Enfin, chacun peut constater que la pratique des communes dans ce domaine, et ce depuis de très nombreuses années, n'a jamais porté atteinte à notre laïcité. Dès lors, pour le Parti Radical, il est temps de cesser de jouer le jeu des extrêmes qui sont les seuls à profiter des amalgames créés.

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