Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:34

Responsabilité, humanisme et fédéralisme !

Face au drame des migrants auquel la France et l’Europe ont dû faire face ces derniers mois, si le Parti Radical salue la volonté de François Hollande d’accueillir 24 000 réfugiés, et approuve les décisions de mise en place d’un centre d’identification aux frontières de l’UE ainsi qu’un mécanisme d’accueil permanent et obligatoire des réfugiés à l’échelle européenne ; Le Parti Radical considère que ces mesures restent néanmoins insuffisantes face à la gravité de la situation.

Pour Laurent HÉNART Président du Parti Radical, « La seule solution à la question migratoire réside dans le fédéralisme. Aussi nous proposons l’ouverture de négociations avec un groupe pionnier rassemblant tous ceux qui veulent une même loi sur l’asile. Un même encadrement du regroupement familial. Un office européen des migrations. Une police européenne de l’air et des frontières pour les faire respecter. Des tribunaux nationaux susceptibles de recours devant la cour de Justice. Et bien évidemment, un budget fédéral pour mettre en place toutes ces mesures ».

Quant à l’attitude à adopter vis à vis de la Syrie dans la lutte contre l’EI le Parti Radical prend acte de l’augmentation graduelle de la présence de la France sur le théâtre des opérations dans la lutte contre Daesh. C’est sans doute inévitable, espérons que cela soit salutaire.

Enfin, concernant le Code du travail, comme nous avons pu le rappeler lors de notre 115e Congrès, le Parti Radical plaide pour une réforme basée sur le dialogue social et les accords de branche, nous serons donc particulièrement attentifs aux propositions qui ressortiront du rapport Combrexelle dans les jours à venir.

Partager cet article
Repost0
29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 10:34

Communiqué

Après de belles victoires électorales en 2014 et 2015 pour le Parti Radical et l’UDI, nous nous rapprochons des échéances nationales majeures pour les Français.

Alors que le Gouvernement est toujours dans l’incapacité de remettre notre pays sur le chemin de la croissance et de l’emploi, nous avons à préparer dès à présent l’alternance, d’abord dans la grande majorité de nos régions en décembre prochain, puis en 2017.

Pour débattre, proposer et remettre la République au cœur de l’action politique !

Laurent HENART, Président du Parti Radical, vous donne rendez-vous au :

115ème Congrès du Parti Radical, les

5 et 6 septembre

Au Centre des Congrès d’Aix-en-Provence

14 boulevard Carnot, 13100

Le Parti Radical prendra position sur des sujets de fond, essentiels pour l’avenir de notre pays (nouveau système de protection sociale, modernisation du marché de l’emploi, refonte de nos institutions…), mais aussi, alors que le Front national organise en même temps à Marseille son Université d’été, notre Parti débattra des réponses à apporter aux Français face à la montée des extrêmes. Enfin, dans la perspective des élections présidentielles, le Parti Radical s’exprimera sur la question des primaires de la droite et du centre.

Le Congrès du Parti Radical accueillera notamment :

Jean-Christophe LAGARDE, Président de l’UDI,

François BAYROU, Président du Modem et

Jean-Michel BAYLET, du Parti radical de Gauche.

L’accès au Congrès sera ouvert aux journalistes le samedi à partir de 14h00. Vous trouverez le programme de la journée en cliquant ici, et les informations pratiques sur le site du Parti Radical.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:54

Jean-Marie Bockel a présidé ce jour une réunion de présentation du rapport sur les femmes kurdes, à l'occasion de la venue en France de Simen Mohamad, représentante des trois cantons de Rojava (Kurdistan syrien) : Jazira, Kobané et Afrin.

Cette réunion s’est tenue en présence d'Anne Marie Lizin (présidente honoraire du sénat belge, chef de la mission au Kurdistan), Rhodi Melleck (représentante du Congrès national kurde à Bruxelles), Robert Pingeon (conseiller et expert du Kurdistan), et Khaled Issa(représentant en France du parti kurde PYD) et Patricia Lalonde (co-auteure du rapport, secrétaire nationale UDI, chargée du droit international des femmes).

Cette réunion a été l’occasion pour les membres de la mission de l’ONG Global Network for Rights and Development-Womenn, auteurs d’un rapport sur les femmes kurdes, d’insister sur l’importance du respect des droits des femmes de la zone kurde.

Combattant avec une ferveur et un courage admirable la barbarie de Daech, les femmes kurdes doivent en effet pouvoir s’appuyer sur une société où leurs droits sont respectés, s’opposant ainsi à l’obscurantisme et au retard de l’Etat Islamique.

Alors même que les combattants kurdes ont repris le contrôle de Kobané dimanche dernier, après quatre jours d’offensive par Daech, Jean-Marie Bockel a insisté sur le rôle majeur joué par les Kurdes dans l’offensive contre Daech, en soulignant combien la préparation de l’après-guerre est cruciale et doit impérativement être prise en compte dans la gestion du conflit. Dans cet après-guerre, les femmes Kurdes sont appelées à jouer un rôle prépondérant.

Partager cet article
Repost0
28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 10:23

Une nouvelle fois, la barbarie a fait son œuvre sur notre territoire national. L'attentat qui vient d'avoir lieu en Isère, à Saint-Quentin-Fallavier, nous rappelle les dernières tragédies encore dans la mémoire de tout un chacun. Les radicaux font part de leur horreur face à un acte particulièrement atroce, et tiennent à souligner que tous les pays sont concernés dans la lutte contre le terrorisme, comme le prouvent les événements du jour en Tunisie et au Koweït.

Défendre la République et ses idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité reste, aujourd’hui encore, une priorité citoyenne pour laquelle les Français doivent rester unis au quotidien, en soutenant notamment la fermeté et l'intransigeance de l’État face au terrorisme.

Laurent HÉNART,

Partager cet article
Repost0
26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:48

Bonjour,

Parce que je suis un adepte de la circulation de la parole. Et pour parfaire votre information, vous trouverez, ci-dessous, un communiqué que Thierry Cornillet (Ancien président national du Parti Radical) a rendu public hier en fin d’après –midi. Il appelle l'UDI à se ressaisir pour les élections régionales de décembre.

Comme l’explicite, fort justement T Cornillet l'UDI est une maison commune (voulue par Jean-Louis Borloo) qui doit faire entendre autre voix et construire un avenir en correspondance avec les besoins des Français et les évolutions sociétales

Salutations radicales

Jean-Loup DUJARDIN

UDI : JC Lagarde doit se ressaisir, un sursaut est nécessaire

Le centrisme ne peut se satisfaire des rodomontades, des postures, et des ultimatums sans lendemain

Nous sommes confrontés à un choix de survie :

Si un parti politique, digne de ce nom et soucieux d’exister et de proposer ses propres solutions, n’est pas capable de présenter des listes au premier tour d’un scrutin proportionnel à deux tours, c’est qu’il n’existe plus.

Un accord dès le 1 er tour, même présenté comme le résultat d’une négociation c’est l’absorption donc la perte d’identité et de valeurs.

Jean Christophe Lagarde et les dirigeants actuels de l’UDI ont accepté, dans l’espoir d’un rebond politique illusoire aux présidentielles, que nous ne soyons qu’un supplétif des Républicains de Nicolas Sarkozy.

À quoi cela a-t-il servi qu’avec Jean-Louis Borloo, nous ayons créé l’UDI et ensemble avec d’autres centristes, décider de proposer des listes autonomes aux élections européennes si c’est pour s’aligner maintenant.

L’indépendance, acquise en créant la confédération centriste, est un bien précieux qu’il faut défendre.

J’appelle donc à un sursaut salutaire et indispensable.

Thierry Cornillet

Cofondateur de l’UDI

Ancien président national du Parti Radical

Partager cet article
Repost0
24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 16:28

4 traits essentiels des relations internationales révélés par le scandale FranceLeaks.

Ce matin, en ouvrant les journaux, les Français découvraient étonnés que nos alliés américains ne se contentent pas d’espionner leurs concitoyens. Les dernières informations en provenance des documents Wikileaks font état d’écoutes répétées jusqu’au sommet de l’État français. On apprend ainsi en lisant Libération que la NSA espionnait plusieurs personnes proches du pouvoir, et qu’elle avait particulièrement suivi les trois derniers locataires de l’Élysée. Les informations révélées ne sont finalement pas exceptionnelles, et on se demande parfois si la grande agence de renseignement américain ne s’est pas contentée de lire les journaux nationaux. Si ce n’est pas le cas, peut-être que le contribuable américain pourrait y voir une raison supplémentaire de lui couper les vivres.

Plus important, l’affaire nous révèle aussi quatre traits essentiels des relations que les États-Unis entretiennent avec ses alliés.

Premièrement, Raymond Aron avait raison. Les relations entre États ignorent la morale et ne sont commandées que par l’intérêt et le calcul. La distinction entre l’ami et l’ennemi dans le champ des relations internationales n’est motivée que par l’opportunité, et les alliés d’aujourd’hui, parce qu’ils sont potentiellement les ennemis de demain, suscitent autant de défiance que l’ennemi désigné. On peut même ajouter, avec John Mearsheimer, que cette attitude de défiance de la part d’un État vis-à-vis d’un autre pourtant « allié » est inhérente à la « grande politique » : en l’absence d’autorité centrale dans l’ordre des relations internationales pour assurer la sécurité de tous, l’État, en cherchant à sécuriser ses intérêts face à des concurrents armés aux intentions souvent opaques, est poussé à l’agression envers les autres États : « Cette situation, que personne n’a consciemment voulue ou construite, est authentiquement tragique. Les grandes puissances qui n’ont pas de raison de se battre entre elles, c’est-à-dire qui ne cherchent qu’à survivre, n’ont cependant pas d’autre choix que de dominer les autres États dans ce système. »1.

Deuxièmement, les relations entre États ne se font pas d’égal à égal, comme dans la vieille conception westphalienne des relations internationales. Les États-Unis, en tant qu’hyperpuissance, dominent la scène mondiale, et leur « grande stratégie » vise essentiellement à maintenir cette domination. Pour se faire, Washington a adopté une démarche en général désignée sous le terme RMA (Revolution in Military Affairs ou révolution dans les affaires militaires). Selon Saida Bedar,2, « la révolution dans les affaires militaires intervient quand les interactions entre l’industrie et la guerre aboutissent à une innovation technique dont l’ampleur bouleverse la configuration des rapports sociaux dominante au sein du système mondial ». Quelle est cette innovation suffisamment disruptive pour bouleverser la relation entre les États-Unis et le reste du monde ? « Ce n’est pas dans l’ère géo-économique que nous entrons, mais l’ère de la géo-information ». Se maintenir au-dessus du lot commun des nations ne suppose donc pas la domination économique, mais d’abord de gagner la guerre de l’information. C’est cette guerre de l’information qui est à la source de l’« autisme stratégique américain » (Alain Joxe) et a abouti à la société de surveillance généralisée. En effet, face à la déterritorialisation des menaces et à la mondialisation des échanges, y compris criminels, l’un des principes RMA appliqué au sommet de l’État américain est d’atteindre et de maintenir la supériorité absolue dans le domaine de l’information3. Avec la guerre de l’information, dont la guerre contre le terrorisme est une modalité, nous sortons de la guerre « à la Clausewitz » qui met en scène des limites claires entre amis et ennemis, alliés et adversaires, relations d’État à État. Puisque les frontières deviennent floues, les relations entre alliés changent de nature : à la confiance mutuelle succède la servitude et la défiance. La guerre que les États-Unis mènent pour se maintenir suppose en effet de maintenir le gap technologique entre eux et les autres nations, le tout en gardant une longueur d’avance en matière de renseignement. Il ne faut pas s’étonner de voir à l’œuvre aujourd’hui un État devenu paranoïaque au point d’espionner ses propres concitoyens et de n’accorder aucune confiance à ses supposés alliés.

Troisièmement, la réaction de la classe politique française restera gravée dans les mémoires comme un monument d’hypocrisie. Alors que la gauche a fait voter une loi sur le renseignement liberticide, et que la droite n’a rien trouvé de mieux que de renchérir lors de sa discussion devant le parlement, elle se scandalise d’être la victime d’un dispositif comparable, même si à échelle internationale, on ne voit pas bien ce que peut reprocher un Sarkozy ou un Cazeneuve à l’État de surveillance américain. Peut-être jalousent-ils son efficacité ? Encore une fois, quand il s’agit de fliquer le citoyen ordinaire, tous les coups sont permis, et c’est moral parce que l’État omniscient, impartial et juste – ou plus exactement ceux qui l’incarnent – sait ce qui est bon pour nous. Inversement, quand la nomenclature à la tête du pays se découvre épiée, elle crie au scandale.

Quatrièmement, dans la guerre de l’information que se mènent les États, y compris contre leurs propres populations, le citoyen ordinaire a un allié de taille en Wikileaks, y compris contre ses propres dirigeants. L’espace de quelques instants, le rapport de force entre individu et États de surveillance s’inverse. En levant un coin du voile sur la déraison d’État, que celui-ci soit dominé ou dominant sur la scène internationale, Wikileaks donne un aperçu des vrais rapports de force qui animent le monde politique, ce jeu à somme nulle où l’individu sort toujours perdant.

Partager cet article
Repost0
23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:37

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical

Laurent Hénart, président du Parti Radical, à l’initiative de la création du mouvement des jeunes radicaux en 1991, tient à saluer la victoire d’Anne-Sophie PALA MASSONI à la présidence de la Nouvelle Génération-Jeunes Radicaux, succédant ainsi à Daniel LECA, Secrétaire général adjoint du Parti Radical en charge des fédérations.


« Aujourd’hui, j’adresse mes plus chaleureuses félicitations et je tiens à exprimer toute ma confiance à Anne-Sophie PALA-MASSONI qui, engagée depuis de nombreuses années au sein de notre famille politique, a su rassembler l’ensemble du mouvement des jeunes radicaux pour porter une dynamique fondée sur le respect, la solidarité, le travail, et des idées nouvelles pour notre famille politique ».

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 17:09

La motion de censure examinée ce jour est la conséquence du choix du Premier Ministre d’évincer tout processus démocratique en optant pour l’article 49-3 de la Constitution afin de contourner les obstacles que lui aurait imposé un vote des députés.

Ce second passage en force marque le point d’orgue d’une scission irréversible au sein de la majorité gouvernementale, et ce au lendemain d’un Congrès de Poitiers placé sous le signe des divisions internes.

Selon Laurent Hénart, Président du Parti Radical « Le recours au 49-3 pour une loi inapte à répondre aux enjeux économiques auxquels notre pays est confronté constitue, une fois encore, la triste démonstration de l’incapacité du gouvernement à réformer notre pays ».

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:09

Effet récessif, avance à l'État avant que Bercy ne tienne compte des éventuelles déductions ou réductions d'impôt, "année blanche"... La réforme pose de nombreuses questions

Par LAURENCE ALLARD

François Hollande a donné mercredi en conseil des ministres son feu vert pour l’instauration du prélèvement à la source à compter de 2018. Une date qui n’est pas choisie au hasard, car elle reporte la réforme après l’élection présidentielle de 2017. Une manière d’éviter l’impopularité des couacs qu’entraînera inévitablement cette réforme. La mise en place du prélèvement à la source est, en effet, faussement simple et le contribuable sera perdant.

Aujourd’hui, les Français disposent d’un délai entre la perception de leurs revenus et le paiement de l’impôt afférent. Un temps qui permet à chacun de profiter de son argent, voire de le placer et de générer ainsi de nouveaux revenus. Avec le prélèvement à la source, au contraire, le citoyen sera taxé immédiatement à son taux marginal d’imposition et ce n’est qu’un an plus tard, au moment de la déclaration correctrice, que Bercy tiendra compte de ses déductions ou réductions d’impôt, de son changement de situation familiale... Le contribuable fera l’avance à l’État, ce qui n’est pas pour déplaire à celui-ci.

Le prélèvement à la source aura –– et c’est plus grave pour l’activité économique –– un effet récessif. Le citoyen aura le sentiment de percevoir moins chaque mois, ce qui le conduira, au moins les premières années, à dépenser moins. La France peut-elle aujourd’hui se permettre de tarir la consommation, support de notre croissance, quand celle-ci est aussi atone et le chômage aussi élevé ?

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ?

Croire que, l’année de la mise en place du prélèvement à la source, l’État se privera d’un an d’impôt sur le revenu –– soit plus de 69 milliards d’euros –– alors que ses déficits se creusent est utopique. Il ne peut se le permettre. Le citoyen paiera davantage une année, voire plusieurs années. À son impôt, il devra inévitablement ajouter une fraction de l’impôt ancienne manière. C’est d’ailleurs cette solution qu’avaient adoptée les États-Unis en 1947 lorsqu’ils avaient opté pour l’introduction du prélèvement à la source. Et même dans l’hypothèse où l’État accepterait cette année "blanche" car il continuerait à percevoir l’impôt (en 2017 celui des revenus de 2016 et en 2018 celui des revenus de 2018), cette solution générerait des injustices avec des perdants et des gagnants. Pendant l'année blanche, certains contribuables pourraient être tentés d’accroître artificiellement leurs revenus pour ne pas payer d’impôt, ce qui est relativement facile s’agissant des revenus du patrimoine.

Même si François Hollande a tenu à rassurer sur la confidentialité des informations fiscales que Bercy devra fournir aux entreprises pour que celles-ci prélèvent l’impôt, il n’a pas dit comment il allait y parvenir. Comment éviter que le regard du DRH sur la rémunération de son collaborateur ne change pas ?

L’État sera gagnant également en raison des économies qu’il pourra réaliser. Sur ce point, il se montre discret, car il ne veut pas se mettre à dos les syndicats de Bercy. Mais, en transférant aux entreprises la charge de la collecte de l’impôt sur le revenu, il diminue ses besoins en personnel. Les 12 millions d’euros d’économies avancés sont sous-estimés.

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ? Certains en doutent. Les fonctionnaires de Bercy ont bien l'intention de freiner des quatre fers. Déjà, ils affûtent leurs arguments, mettent en avant les obstacles. Est-ce d'ailleurs la bonne réforme ? Certains voient dans cette proposition la volonté d'enterrer la "vraie" réforme fiscale dont a besoin le pays. Une réforme qui passe par la baisse du taux de l'impôt, l'élargissement de la base imposable, sa simplification avec l'abolition des 80 milliards d'euros de niches fiscales. Le prélèvement à la source ne serait qu'un écran de fumée !

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:48


Dans la perspective des prochaines échéances électorales nationales, certains semblent vouloir ouvrir un vrai/faux débat dont hélas notre pays a le secret.

140 000 étrangers acquièrent la nationalité française chaque année.

Pour plus des deux tiers, cette entrée dans la Nation se fait par décision du gouvernement - la naturalisation - ou bien par mariage avec un conjoint français.

Personne ne semble fort heureusement remettre en cause ces deux voies majeures d'acquisition de la nationalité.

Restent environ 30 000 jeunes, soit 0,04% de la population qui, n'étant pas nés d'un parent français mais ayant vu le jour en France, acquièrent la nationalité par l'application du droit du sol.

Il faut d'ailleurs, pour bénéficier de ces dispositions, remplir des conditions assez strictes de résidence durable sur le territoire national.

Ce droit du sol que certains voudraient voir remis en cause concerne dans la réalité statistique très peu de monde.

Ce débat sur la remise en cause de cette mesure pour 0,04% de la population est donc un chiffon rouge destiné à tenter de satisfaire les instincts xénophobes cultivés par l'extrême droite française.

Remettre en cause le droit du sol pour s'en tenir au strict droit du sang ne changerait en réalité pas grand chose dans les faits si ce n'est de créer une plus grande frustration chez ceux qui en attendraient des conséquences significatives sur la question de l'immigration.

Mais la remise en cause du droit du sol issu de l'héritage de la Révolution française aurait par contre une immense portée symbolique.

En effet contrairement au droit du sang, le droit du sol incarne l'idée qu'être français n'est pas un héritage mais une adhésion à un projet commun.

Veillons à ce que derrière ce débat de pure essence politicienne ne se dissimule pas une plus insidieuse remise en cause du socle de nos valeurs républicaines.

L'idée de revenir sur le droit du sang comme unique porte d'entrée dans la communauté nationale participe en effet à laisser croire qu'il y aurait d'un côté les Français de souche et de l'autre les descendants d'étrangers.

Parce que ça n'est pas en devenant le Front National que l'on combat le Front National, je reste pour ma part très opposé à toute remise en cause du principe républicain du droit du sol qui permet à un enfant né sur le sol français de parents étrangers de devenir si il le souhaite Français.

Tribune d'Yves Jégo, président des Clubs Perspectives & Réalités

Partager cet article
Repost0

Présentation De Notre Blog

  • : Le blog de lagauchemoderne-asnieressurseine
  • : Ce blog se veut être pour tous les Asnièrois source d'information, d'échange et de débat objectif quant aux réformes justes que nous souhaitons voir mettre en oeuvre tant pour notre ville que pour notre pays. Nous partagerons avec vous nos valeurs Républicaines, Ecologiques, Socio-libérales et Humanistes. A vous lire.
  • Contact

Profil

  • lagauchemoderne-asnieressurseine

Recherche

Liens