Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:37

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical

Laurent Hénart, président du Parti Radical, à l’initiative de la création du mouvement des jeunes radicaux en 1991, tient à saluer la victoire d’Anne-Sophie PALA MASSONI à la présidence de la Nouvelle Génération-Jeunes Radicaux, succédant ainsi à Daniel LECA, Secrétaire général adjoint du Parti Radical en charge des fédérations.


« Aujourd’hui, j’adresse mes plus chaleureuses félicitations et je tiens à exprimer toute ma confiance à Anne-Sophie PALA-MASSONI qui, engagée depuis de nombreuses années au sein de notre famille politique, a su rassembler l’ensemble du mouvement des jeunes radicaux pour porter une dynamique fondée sur le respect, la solidarité, le travail, et des idées nouvelles pour notre famille politique ».

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 17:09

La motion de censure examinée ce jour est la conséquence du choix du Premier Ministre d’évincer tout processus démocratique en optant pour l’article 49-3 de la Constitution afin de contourner les obstacles que lui aurait imposé un vote des députés.

Ce second passage en force marque le point d’orgue d’une scission irréversible au sein de la majorité gouvernementale, et ce au lendemain d’un Congrès de Poitiers placé sous le signe des divisions internes.

Selon Laurent Hénart, Président du Parti Radical « Le recours au 49-3 pour une loi inapte à répondre aux enjeux économiques auxquels notre pays est confronté constitue, une fois encore, la triste démonstration de l’incapacité du gouvernement à réformer notre pays ».

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:09

Effet récessif, avance à l'État avant que Bercy ne tienne compte des éventuelles déductions ou réductions d'impôt, "année blanche"... La réforme pose de nombreuses questions

Par LAURENCE ALLARD

François Hollande a donné mercredi en conseil des ministres son feu vert pour l’instauration du prélèvement à la source à compter de 2018. Une date qui n’est pas choisie au hasard, car elle reporte la réforme après l’élection présidentielle de 2017. Une manière d’éviter l’impopularité des couacs qu’entraînera inévitablement cette réforme. La mise en place du prélèvement à la source est, en effet, faussement simple et le contribuable sera perdant.

Aujourd’hui, les Français disposent d’un délai entre la perception de leurs revenus et le paiement de l’impôt afférent. Un temps qui permet à chacun de profiter de son argent, voire de le placer et de générer ainsi de nouveaux revenus. Avec le prélèvement à la source, au contraire, le citoyen sera taxé immédiatement à son taux marginal d’imposition et ce n’est qu’un an plus tard, au moment de la déclaration correctrice, que Bercy tiendra compte de ses déductions ou réductions d’impôt, de son changement de situation familiale... Le contribuable fera l’avance à l’État, ce qui n’est pas pour déplaire à celui-ci.

Le prélèvement à la source aura –– et c’est plus grave pour l’activité économique –– un effet récessif. Le citoyen aura le sentiment de percevoir moins chaque mois, ce qui le conduira, au moins les premières années, à dépenser moins. La France peut-elle aujourd’hui se permettre de tarir la consommation, support de notre croissance, quand celle-ci est aussi atone et le chômage aussi élevé ?

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ?

Croire que, l’année de la mise en place du prélèvement à la source, l’État se privera d’un an d’impôt sur le revenu –– soit plus de 69 milliards d’euros –– alors que ses déficits se creusent est utopique. Il ne peut se le permettre. Le citoyen paiera davantage une année, voire plusieurs années. À son impôt, il devra inévitablement ajouter une fraction de l’impôt ancienne manière. C’est d’ailleurs cette solution qu’avaient adoptée les États-Unis en 1947 lorsqu’ils avaient opté pour l’introduction du prélèvement à la source. Et même dans l’hypothèse où l’État accepterait cette année "blanche" car il continuerait à percevoir l’impôt (en 2017 celui des revenus de 2016 et en 2018 celui des revenus de 2018), cette solution générerait des injustices avec des perdants et des gagnants. Pendant l'année blanche, certains contribuables pourraient être tentés d’accroître artificiellement leurs revenus pour ne pas payer d’impôt, ce qui est relativement facile s’agissant des revenus du patrimoine.

Même si François Hollande a tenu à rassurer sur la confidentialité des informations fiscales que Bercy devra fournir aux entreprises pour que celles-ci prélèvent l’impôt, il n’a pas dit comment il allait y parvenir. Comment éviter que le regard du DRH sur la rémunération de son collaborateur ne change pas ?

L’État sera gagnant également en raison des économies qu’il pourra réaliser. Sur ce point, il se montre discret, car il ne veut pas se mettre à dos les syndicats de Bercy. Mais, en transférant aux entreprises la charge de la collecte de l’impôt sur le revenu, il diminue ses besoins en personnel. Les 12 millions d’euros d’économies avancés sont sous-estimés.

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ? Certains en doutent. Les fonctionnaires de Bercy ont bien l'intention de freiner des quatre fers. Déjà, ils affûtent leurs arguments, mettent en avant les obstacles. Est-ce d'ailleurs la bonne réforme ? Certains voient dans cette proposition la volonté d'enterrer la "vraie" réforme fiscale dont a besoin le pays. Une réforme qui passe par la baisse du taux de l'impôt, l'élargissement de la base imposable, sa simplification avec l'abolition des 80 milliards d'euros de niches fiscales. Le prélèvement à la source ne serait qu'un écran de fumée !

Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:48


Dans la perspective des prochaines échéances électorales nationales, certains semblent vouloir ouvrir un vrai/faux débat dont hélas notre pays a le secret.

140 000 étrangers acquièrent la nationalité française chaque année.

Pour plus des deux tiers, cette entrée dans la Nation se fait par décision du gouvernement - la naturalisation - ou bien par mariage avec un conjoint français.

Personne ne semble fort heureusement remettre en cause ces deux voies majeures d'acquisition de la nationalité.

Restent environ 30 000 jeunes, soit 0,04% de la population qui, n'étant pas nés d'un parent français mais ayant vu le jour en France, acquièrent la nationalité par l'application du droit du sol.

Il faut d'ailleurs, pour bénéficier de ces dispositions, remplir des conditions assez strictes de résidence durable sur le territoire national.

Ce droit du sol que certains voudraient voir remis en cause concerne dans la réalité statistique très peu de monde.

Ce débat sur la remise en cause de cette mesure pour 0,04% de la population est donc un chiffon rouge destiné à tenter de satisfaire les instincts xénophobes cultivés par l'extrême droite française.

Remettre en cause le droit du sol pour s'en tenir au strict droit du sang ne changerait en réalité pas grand chose dans les faits si ce n'est de créer une plus grande frustration chez ceux qui en attendraient des conséquences significatives sur la question de l'immigration.

Mais la remise en cause du droit du sol issu de l'héritage de la Révolution française aurait par contre une immense portée symbolique.

En effet contrairement au droit du sang, le droit du sol incarne l'idée qu'être français n'est pas un héritage mais une adhésion à un projet commun.

Veillons à ce que derrière ce débat de pure essence politicienne ne se dissimule pas une plus insidieuse remise en cause du socle de nos valeurs républicaines.

L'idée de revenir sur le droit du sang comme unique porte d'entrée dans la communauté nationale participe en effet à laisser croire qu'il y aurait d'un côté les Français de souche et de l'autre les descendants d'étrangers.

Parce que ça n'est pas en devenant le Front National que l'on combat le Front National, je reste pour ma part très opposé à toute remise en cause du principe républicain du droit du sol qui permet à un enfant né sur le sol français de parents étrangers de devenir si il le souhaite Français.

Tribune d'Yves Jégo, président des Clubs Perspectives & Réalités

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 14:51

Laurent Hénart, Président du Parti Radical, regrette un projet de loi inadapté à la hauteur des enjeux en cause.

Si le projet de loi apporte quelques mesures de simplification nécessaires en faveur du dialogue social au sein de l'entreprise et une meilleure prise en considération des représentants des salariés, il ne répond pas aux besoins des entreprises, notamment des PME et TPE, qui attendent de vrais dispositifs d'assouplissement et de sécurisation pour développer leur activité :

- la simplification par une réforme des seuils sociaux, abandonnée par le gouvernement, et pourtant indispensable pour des entreprises qui souhaitent s'agrandir, et par une révision totale du code du travail, qui, par sa complexité et rigidité actuelle, représente une véritable insécurité juridique pour les entreprises, notamment les plus petites ;

- la sécurisation par une stabilité durable de la réglementation et dispositifs mis en place par la loi : les changements fréquents au fil des projets de lois, avec aujourd'hui la création d'un nouveau compte personnel d'activité ou de la prime d'activité, sont autant de contraintes supplémentaires pour les entreprises.

Plutôt qu'une succession de petites réformes, perturbatrices pour l'activité des entreprises, il faut une vision globale et une vraie réforme structurelle, qui laisse beaucoup plus de place au dialogue social au sein de l'entreprise plutôt qu'à la loi, pour enfin redonner confiance à nos entreprises, et relancer la croissance et l'emploi.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 17:40

C'est avec une profonde tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Xavier de Roux des suites d'une longue maladie. Homme de conviction et de passion mais aussi de droit et de justice, il fut un grand radical et restera comme l'un de nos membres les plus éminents.

Responsable public, engagé au niveau local et national, Xavier de Roux était l'incarnation même de l'élu radical. Très attaché à la terre de son enfance, il en sera profondément marqué par la tradition radicale qui y règne. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il choisit de s'y inscrire à son tour, en devenant dès 1983 et jusqu'en 2014, maire de sa commune de Chaniers qui l'a vu grandir. Mais loin de limiter son engagement à ce seul territoire, il mettra également toute son énergie au service de son département de Charente-Maritime, dont il deviendra conseiller général honoraire.

Comme suite logique de ce parcours local, le lien de confiance qu'il a su créer avec ses concitoyens charentais-maritimes, le conduira tout naturellement vers l'Assemblée nationale au sein de laquelle il siégera de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2007. Durant son premier mandat, il sera membre de la prestigieuse commission des Lois sous la présidence d'un des plus grands juristes du 20ème siècle, Pierre Mazeaud. Il s'y fera particulièrement remarquer pour ses combats en faveur de la transparence financière, de la réforme des procédures collectives ou encore de celle des abus de biens sociaux.

A son retour à l'Assemblée en 2002, il deviendra vice-président de la commission des Lois et poursuivra ses combats en faveur d'une justice plus transparente et plus efficace en participant notamment à la commission d'Outreau ainsi qu'à l'ensemble des débats sur la réforme du droit pénal. La reconnaissance de son intégrité dans ses domaines lui vaudra d'ailleurs la confiance de ses pairs qui le désigneront comme juge suppléant à la Cour de justice de la République.

Bien évidemment, cet engagement en faveur de la justice et du droit n'est pas dû à une simple coïncidence. Petit-fils d'un des plus grands avocats français du début du 20ème siècle, Xavier de Roux se montrera à la hauteur de cet héritage. Brillant élève au lycée Louis le Grand, il deviendra avocat en 1962 au sein du prestigieux cabinet Gide-Loyrette-Nouel. A force de travail et de voyages, il contribuera à le développer dans le monde entier et ce, face à la concurrence impitoyable des cabinets anglo-saxons. Il sera également l'un des premiers avocats français à saisir l'importance qu'allait prendre le droit communautaire et contribuera grandement à sa diffusion en France. C'est ainsi, qu'après une carrière remarquable, il obtiendra la reconnaissance de ses pairs qui lui décerneront le titre d'avocat honoraire au Barreau de Paris.

Mais au-delà de l'homme public et du grand professionnel, il nous appartient de rendre un hommage tout particulier à Xavier de Roux pour son engagement au service du Parti radical et des idéaux qu'il défend. Homme de droit et de justice, il placera toujours l'intérêt de notre maison au-dessus de tous les autres. Il sera tout au long des décennies écoulées un contributeur actif aux différents programmes et manifestes préparés à l'occasion de chaque échéance électorale majeure. Cette implication ne s'est d'ailleurs jamais démentie puisque, encore récemment, en novembre 2014, il organisait des Rencontres de Valois sur la réforme des professions réglementées. Il sera également un président actif, pendant de nombreuses années et jusqu'à ce jour, de notre commission des Lois.

Ainsi, en sa qualité d'éminent juriste, d'une grande intégrité, il sera surtout le garant ultime du bon fonctionnement de notre parti, aux côtés de son ami et complice, le professeur de droit et conseiller d’État, Didier Maus. Il assurera ainsi, et sans faille, la présidence de la Commission permanente de contrôle pour toutes les élections du Président du Parti au suffrage universel, en 2009, 2012 et 2014. Il assumera aussi la vice-présidence de la Commission des Statuts. S'appuyant sur une expérience juridique acquise pendant près de 50 ans, il mettra ainsi tout son savoir-faire afin que l'ensemble de nos règles de vie internes soient les plus transparentes et les plus rigoureuses possibles.

Enfin, il convient de rappeler que l'ensemble de ce parcours au service la France et des Français, lui vaudra d'être nommé Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'Honneur ainsi que comme Chevalier de l'Ordre du Mérite agricole.

Nous pourrions écrire encore beaucoup sur Xavier de Roux mais en ces instants douloureux et au nom de l'ensemble de la famille radicale, je souhaite avant tout adresser toutes mes condoléances à sa famille ainsi qu'à tous ceux dont il était proche.

Laurent HENART, Président du Parti Radical

Partager cet article
Repost0
1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 12:20

Il n’y a rien de plus préjudiciable à l’égalité des chances qu’un système unique.

Depuis plusieurs semaines, les médias français ne cessent de commenter la réforme des programmes et des collèges, dont l’objectif proclamé est de lutter contre les inégalités. On constate non seulement une erreur de diagnostic mais un manque total de vision.

La réforme de Najat Vallaud-Belkacem a été initiée sur un double constat : le nombre croissant d’élèves en difficulté à la fin du collège1 ainsi que l’ennui des collégiens. En 2012, on constatait en effet qu’environ 20% des élèves du collège avaient des difficultés en compréhension de l’écrit et en mathématiques et que seulement 30% des collégiens déclaraient s’ennuyer « rarement » ou « jamais ».

Afin de lutter contre les difficultés scolaires des élèves, le gouvernement a eu pour première idée de refondre les programmes. Ainsi ceux-ci seront « plus simples […] plus progressifs […] et moins prescriptifs ». Ils seront « repensés dans leur forme », puisque « ce n’est pas un problème quantitatif mais qualitatif »… Si l’on regarde les effets des réformes successives des programmes par le passé, on peut néanmoins douter de la pertinence de cette approche. On peut également se demander pourquoi il faudrait refondre l’ensemble du programme, pour toutes les classes d’âge et pour tous les établissements, quand ce sont seulement certains d’entre eux qui ont des grosses difficultés, alors que les autres sont bons et même parfois excellents.

Mais surtout, vouloir tout réformer revient en fait à méconnaitre gravement le véritable problème du collège, alors que celui-ci a été officiellement mis en évidence depuis déjà 8 ans. Un rapport du Haut Conseil de l’éducation datant de 2007 révèle en effet que 40% des élèves « sortent du CM2 avec de graves lacunes ». Dans le détail, 25% des élèves de CM2 « ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul » tandis que 15% d’entre eux « n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. » Le rapport poursuit : « Comme la fin du CM2 n’est plus la fin de l’école obligatoire, leurs lacunes empêcheront ces élèves de poursuivre une scolarité normale au collège. » Plutôt que réformer le collège, c’est donc bien le primaire qu’il faut améliorer, afin que les élèves arrivent au collège en sachant correctement lire, écrire et compter.

Ce constat éclaire d’ailleurs en grande partie pourquoi certains élèves s’ennuient, car quand un élève ne comprend rien, il renonce à écouter le cours et donc il s’ennuie. Avec 40% des élèves qui entrent au collège avec de graves lacunes et seulement 20% à la sortie d’après l’OCDE3, celui-ci pourrait même paraître déjà assez performant pour réparer les pots cassés… L’introduction d’« enseignements pratiques interdisciplinaires » pour des « réalisations concrètes, individuelles et collectives » afin de remédier à l’ennui et au manque d’autonomie des élèves est donc comme on le voit clairement à côté du problème. Ces enseignements viennent en outre rogner sur les matières fondamentales déjà mal assimilées et ils supposent une coordination entre les professeurs, qui a fort peu de chances de se produire.

Qui sont ces enfants en graves difficultés ?

En réalité, les associations de terrain savent depuis longtemps que l’échec de beaucoup d’élèves n’est pas le fait du hasard, et les enseignants savent prédire les plus graves difficultés futures dès la maternelle4. La détection et des dispositifs adéquats en direction de ces enfants, c’est ce que préconisent non seulement les associations de terrains et les instituteurs mais également l’OCDE et même une énarque inspectrice des affaires sociales dans une interview au Figaro.

Il est donc particulièrement malheureux que malgré ce diagnostic – qui devrait appeler des solutions ciblées – on retrouve dans la réforme du collège la logique égalitariste simpliste de la gauche, qui souhaite « redonner sa pertinence, 40 ans après sa création, à l’ambition républicaine du collège unique ». Un collège unique dont on doute qu’il ait jamais eu sa pertinence… On voit mal en effet en quoi un collège unique est mieux qu’un collège adapté aux besoins et aux caractéristiques des élèves, ce que pratiquent un certain nombre de pays bien meilleurs que nous dans le classement Pisa de l’OCDE.

S’il subsistait un doute, les études empiriques le démontrent : il n’y a rien de plus préjudiciable à l’égalité des chances qu’un système unique. Des think tanks américains aux orientations politiques diverses s’accordent pour conclure que les enfants pauvres ou d’origine immigrée ont des performances bien meilleures dans les charter schools5 – écoles gérées librement de manière privée – que dans les écoles publiques classiques. Pour ne citer qu’un exemple, il suffit de regarder l’évolution du système scolaire de la Nouvelle Orléans. Suite à l’ouragan Katrina en 2005, la plupart des écoles sont devenues des charter schools et aujourd’hui environ 80% des élèves sont scolarisés dans l’une d’entre elles. Or, si en 2004 seulement 54% des élèves réussissaient leur examen de fin de lycée en 4 ans, ce taux est aujourd’hui de 78%, soit une augmentation de 50% du taux de réussite.

Cette position de bon sens consistant à apprendre correctement à lire et compter aux élèves du primaire et à favoriser la concurrence, semble malheureusement peu partagée par la classe politique française. L’idéologie égalitariste continue au contraire d’entretenir, voire d’aggraver l’inégalité qu’elle prétend combattre.

Par Domi d’Emploi 2017

Partager cet article
Repost0
27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 14:40

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical

Jean Zay au Panthé
on


La République rend ce mercredi un hommage solennel à deux femmes et à deux hommes d’exception.

En admettant en son Panthéon, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillon, Pierre Brossolette et Jean Zay - figure tutélaire du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste, la Nation toute entière leur exprime sa reconnaissance et son admiration.

Ils incarnaient l’élan de la Résistance, le souffle de la liberté, l’esprit du solidarisme et l’idéal des convictions et valeurs qui constituent le socle de notre société.

Le Parti Radical, plus ancien parti de France, s’associe à cette communion nationale et à ce nécessaire devoir de Mémoire qui prépare et façonne l’avenir et le devenir de ses enfants.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 19:02

Chers Amis Radicaux,

Le tribunal de Grande Instance de Paris a rendu ce jour sa décision sur l’affaire initiée par Madame Rama Yade contre le Parti Radical. Le jugement est clair. Les requêtes de la partie adverse sont purement et simplement irrecevables faute d’avoir respecté préalablement les règles de nos Statuts.
Il lave ainsi l’honneur du Parti.

Aujourd’hui, et pour la première fois, je souhaite m’exprimer personnellement sur cette affaire, qui outre les graves accusations que j’ai subies pendant des mois, a largement entravé l’action médiatique et la crédibilité de notre maison.

Ce moment est à la fois grave et heureux. Je pense aux Radicaux qui ont été injustement mis en cause pour adhésions ou votes irréguliers, à ceux qui, par centaines, ont apporté une attestation devant la justice, à tous ceux qui ont été malheureux de voir les dégâts médiatiques causés à notre famille politique, aux Radicaux qui ont pensé à tout ce que notre famille aurait pu dire aux Français au lieu d’étaler des querelles venimeuses comme aucun de nos ennemis ne nous en a imposées depuis 1901.

Autre conséquence malheureuse : en 2014, le Parti Radical a perdu plus de 10% de ses adhérents.

Après tout cela, je comprends votre colère. Moi-même, convaincu de la probité de notre Parti, j’ai été mis en cause comme adhérent irrégulier, j’ai dû attester devant la justice, j’ai été blessé par l’image dégradée de notre Parti, alors que nous avons des réponses à apporter à la crise existentielle que subit notre nation. Croyez-bien que j’ai ressenti votre peine.

Pourtant, un an pour un Parti plus que centenaire est une éphémère parenthèse. Je nous invite aujourd’hui à la refermer.

Dans une situation de péril républicain, j’appelle au rassemblement de tous les Radicaux. Face à la crise, à la progression du chômage, à la montée des extrêmes, notre Parti a de nombreux défis devant lui : élaborer un Manifeste qui soit un véritable projet d’alternance pour 2017, réussir l’UDI dont les Radicaux doivent être la charpente, préparer les élections régionales, législatives et présidentielles qui doivent montrer à nos concitoyens que les Radicaux sont utiles au pays.

Notre rassemblement nous fixe rendez-vous : le Congrès d’Aix-en-Provence les 5 et 6 septembre prochains auquel je vous invite à participer nombreuses et nombreux pour ce nouvel élan!

Avec mes amitiés radicales,

Laurent Hénart
Président du Parti Radica
l

Partager cet article
Repost0
18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 15:46

Les médecins de Roanne dépeignent une situation «très grave» marquée par la désertification.

Des centaines de médecins de la Loire ont décidé de fermer spontanément leur cabinet ce lundi, pour une durée de trois jours. Un mouvement qui pourrait faire tâche d'huile, préviennent les syndicats.

Les syndicats l'ont baptisé «Le Printemps de Roanne». Animés par la colère contre la ministre de la Santé Marisol Touraine et la volonté de défendre l'avenir de leur profession, une centaine de médecins généralistes de l'agglomération roannaise, dans la Loire, ont décidé de lancer un mouvement de grève inédit. À leur propre initiative, ils fermeront leur cabinet dès ce lundi et jusqu'à mercredi inclu. «Malgré de nombreuses mises en garde, l'ensemble des médecins du bassin roannais est révolté de voir l'indifférence et l'immobilisme du monde politique, tous partis politiques confondus, responsables ou non de la santé», écrivent-ils dans une lettre à destination de leurs patients.

Surcharge de travail, burn-out, non-renouvellement des généralistes en fin de carrière…. Dans ce courrier, ils dépeignent une situation «très grave» marquée par la désertification. «Tant que la démographie médicale n'évoluera pas favorablement, les médecins de Roanne et de sa région ne seront plus en mesure d'accepter de nouveaux patients dans leurs patientèles déjà trop chargées», expliquent-ils. Des problématiques que la loi Santé, votée en première lecture à l'Assemblée nationale mi-avril, ne font qu'aggraver. «Le vote en toute hâte par les députés de la loi de Marisol Touraine témoigne de l'incompréhension par la classe politique, de la problématique des médecins», déplorent-ils. Les généralistes roannais préviennent que «d'autres actions, plus dures s'il le faut, seront organisées en cas de silence de nos élus».

Ce mouvement devrait faire tâche d'huile dans l'Hexagone. L'Union française pour une médecine libre a en tout cas appelé «à sa reproduction en d'autres lieux sur le territoire». De son côté, MG France «encourage les médecins généralistes à ne pas se laisser faire, et leur propose de participer massivement à ce printemps roannais». Selon les syndicats, la colère des médecins serait déjà sur le point d'éclater en Bourgogne, Bretagne et Auvergne.

Appels à la désobéissance

Outre les fermetures de cabinet, les médecins généralistes sont aussi appelés à mener une protestation tarifaire qui passe par la hausse du prix de leur consultation de 23 à 25 euros. MG France a lancé le mouvement fin mars. Il a été suivi la semaine dernière par l'UNOF-CSMF, deuxième syndicat de médecins généralistes libéraux, qui appelle depuis le 15 mai les médecins à revaloriser, sans l'aval de la Sécu, le prix de leur consultation «en cas d'exigence particulière du patient». Ce dernier appelle aussi les médecins à «la désobéissance civile en refusant d'appliquer le tiers payant généralisé».

Selon la Sécu, l'arme de la transgression financière brandie par les médecins n'est pour l'instant pas très douloureuse. Sur les 90.000 généralistes, seuls 600 avaient augmenté leurs tarifs sans son feu vert fin avril. Des mises en garde leur ont d'ailleurs été notifiées. L'Assurance maladie, comme le gouvernement, refuse toute discussion sur le sujet de la revalorisation avant la tenue des élections professionnelles en octobre et l'ouverture de négociations pour une nouvelle convention en 2016.

Les généralistes ne l'entendent pas de cette oreille et promettent de poursuivre leurs actions. «Chaque médecin généraliste doit savoir qu'il a son avenir en mains et qu'à chaque fois que nous avons mené de façon unie des mouvements, nous avons gagné», rappelle l'UNOF-CSMF.

Partager cet article
Repost0

Présentation De Notre Blog

  • : Le blog de lagauchemoderne-asnieressurseine
  • : Ce blog se veut être pour tous les Asnièrois source d'information, d'échange et de débat objectif quant aux réformes justes que nous souhaitons voir mettre en oeuvre tant pour notre ville que pour notre pays. Nous partagerons avec vous nos valeurs Républicaines, Ecologiques, Socio-libérales et Humanistes. A vous lire.
  • Contact

Profil

  • lagauchemoderne-asnieressurseine

Recherche

Liens