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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:54

Jean-Marie Bockel a présidé ce jour une réunion de présentation du rapport sur les femmes kurdes, à l'occasion de la venue en France de Simen Mohamad, représentante des trois cantons de Rojava (Kurdistan syrien) : Jazira, Kobané et Afrin.

Cette réunion s’est tenue en présence d'Anne Marie Lizin (présidente honoraire du sénat belge, chef de la mission au Kurdistan), Rhodi Melleck (représentante du Congrès national kurde à Bruxelles), Robert Pingeon (conseiller et expert du Kurdistan), et Khaled Issa(représentant en France du parti kurde PYD) et Patricia Lalonde (co-auteure du rapport, secrétaire nationale UDI, chargée du droit international des femmes).

Cette réunion a été l’occasion pour les membres de la mission de l’ONG Global Network for Rights and Development-Womenn, auteurs d’un rapport sur les femmes kurdes, d’insister sur l’importance du respect des droits des femmes de la zone kurde.

Combattant avec une ferveur et un courage admirable la barbarie de Daech, les femmes kurdes doivent en effet pouvoir s’appuyer sur une société où leurs droits sont respectés, s’opposant ainsi à l’obscurantisme et au retard de l’Etat Islamique.

Alors même que les combattants kurdes ont repris le contrôle de Kobané dimanche dernier, après quatre jours d’offensive par Daech, Jean-Marie Bockel a insisté sur le rôle majeur joué par les Kurdes dans l’offensive contre Daech, en soulignant combien la préparation de l’après-guerre est cruciale et doit impérativement être prise en compte dans la gestion du conflit. Dans cet après-guerre, les femmes Kurdes sont appelées à jouer un rôle prépondérant.

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 10:23

Une nouvelle fois, la barbarie a fait son œuvre sur notre territoire national. L'attentat qui vient d'avoir lieu en Isère, à Saint-Quentin-Fallavier, nous rappelle les dernières tragédies encore dans la mémoire de tout un chacun. Les radicaux font part de leur horreur face à un acte particulièrement atroce, et tiennent à souligner que tous les pays sont concernés dans la lutte contre le terrorisme, comme le prouvent les événements du jour en Tunisie et au Koweït.

Défendre la République et ses idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité reste, aujourd’hui encore, une priorité citoyenne pour laquelle les Français doivent rester unis au quotidien, en soutenant notamment la fermeté et l'intransigeance de l’État face au terrorisme.

Laurent HÉNART,

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:48

Bonjour,

Parce que je suis un adepte de la circulation de la parole. Et pour parfaire votre information, vous trouverez, ci-dessous, un communiqué que Thierry Cornillet (Ancien président national du Parti Radical) a rendu public hier en fin d’après –midi. Il appelle l'UDI à se ressaisir pour les élections régionales de décembre.

Comme l’explicite, fort justement T Cornillet l'UDI est une maison commune (voulue par Jean-Louis Borloo) qui doit faire entendre autre voix et construire un avenir en correspondance avec les besoins des Français et les évolutions sociétales

Salutations radicales

Jean-Loup DUJARDIN

UDI : JC Lagarde doit se ressaisir, un sursaut est nécessaire

Le centrisme ne peut se satisfaire des rodomontades, des postures, et des ultimatums sans lendemain

Nous sommes confrontés à un choix de survie :

Si un parti politique, digne de ce nom et soucieux d’exister et de proposer ses propres solutions, n’est pas capable de présenter des listes au premier tour d’un scrutin proportionnel à deux tours, c’est qu’il n’existe plus.

Un accord dès le 1 er tour, même présenté comme le résultat d’une négociation c’est l’absorption donc la perte d’identité et de valeurs.

Jean Christophe Lagarde et les dirigeants actuels de l’UDI ont accepté, dans l’espoir d’un rebond politique illusoire aux présidentielles, que nous ne soyons qu’un supplétif des Républicains de Nicolas Sarkozy.

À quoi cela a-t-il servi qu’avec Jean-Louis Borloo, nous ayons créé l’UDI et ensemble avec d’autres centristes, décider de proposer des listes autonomes aux élections européennes si c’est pour s’aligner maintenant.

L’indépendance, acquise en créant la confédération centriste, est un bien précieux qu’il faut défendre.

J’appelle donc à un sursaut salutaire et indispensable.

Thierry Cornillet

Cofondateur de l’UDI

Ancien président national du Parti Radical

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 17:09

La motion de censure examinée ce jour est la conséquence du choix du Premier Ministre d’évincer tout processus démocratique en optant pour l’article 49-3 de la Constitution afin de contourner les obstacles que lui aurait imposé un vote des députés.

Ce second passage en force marque le point d’orgue d’une scission irréversible au sein de la majorité gouvernementale, et ce au lendemain d’un Congrès de Poitiers placé sous le signe des divisions internes.

Selon Laurent Hénart, Président du Parti Radical « Le recours au 49-3 pour une loi inapte à répondre aux enjeux économiques auxquels notre pays est confronté constitue, une fois encore, la triste démonstration de l’incapacité du gouvernement à réformer notre pays ».

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 11:45

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.

Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

Laurent Hénart Président du Parti Radical

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.


Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.


Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 14:51

Laurent Hénart, Président du Parti Radical, regrette un projet de loi inadapté à la hauteur des enjeux en cause.

Si le projet de loi apporte quelques mesures de simplification nécessaires en faveur du dialogue social au sein de l'entreprise et une meilleure prise en considération des représentants des salariés, il ne répond pas aux besoins des entreprises, notamment des PME et TPE, qui attendent de vrais dispositifs d'assouplissement et de sécurisation pour développer leur activité :

- la simplification par une réforme des seuils sociaux, abandonnée par le gouvernement, et pourtant indispensable pour des entreprises qui souhaitent s'agrandir, et par une révision totale du code du travail, qui, par sa complexité et rigidité actuelle, représente une véritable insécurité juridique pour les entreprises, notamment les plus petites ;

- la sécurisation par une stabilité durable de la réglementation et dispositifs mis en place par la loi : les changements fréquents au fil des projets de lois, avec aujourd'hui la création d'un nouveau compte personnel d'activité ou de la prime d'activité, sont autant de contraintes supplémentaires pour les entreprises.

Plutôt qu'une succession de petites réformes, perturbatrices pour l'activité des entreprises, il faut une vision globale et une vraie réforme structurelle, qui laisse beaucoup plus de place au dialogue social au sein de l'entreprise plutôt qu'à la loi, pour enfin redonner confiance à nos entreprises, et relancer la croissance et l'emploi.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 12:20

Il n’y a rien de plus préjudiciable à l’égalité des chances qu’un système unique.

Depuis plusieurs semaines, les médias français ne cessent de commenter la réforme des programmes et des collèges, dont l’objectif proclamé est de lutter contre les inégalités. On constate non seulement une erreur de diagnostic mais un manque total de vision.

La réforme de Najat Vallaud-Belkacem a été initiée sur un double constat : le nombre croissant d’élèves en difficulté à la fin du collège1 ainsi que l’ennui des collégiens. En 2012, on constatait en effet qu’environ 20% des élèves du collège avaient des difficultés en compréhension de l’écrit et en mathématiques et que seulement 30% des collégiens déclaraient s’ennuyer « rarement » ou « jamais ».

Afin de lutter contre les difficultés scolaires des élèves, le gouvernement a eu pour première idée de refondre les programmes. Ainsi ceux-ci seront « plus simples […] plus progressifs […] et moins prescriptifs ». Ils seront « repensés dans leur forme », puisque « ce n’est pas un problème quantitatif mais qualitatif »… Si l’on regarde les effets des réformes successives des programmes par le passé, on peut néanmoins douter de la pertinence de cette approche. On peut également se demander pourquoi il faudrait refondre l’ensemble du programme, pour toutes les classes d’âge et pour tous les établissements, quand ce sont seulement certains d’entre eux qui ont des grosses difficultés, alors que les autres sont bons et même parfois excellents.

Mais surtout, vouloir tout réformer revient en fait à méconnaitre gravement le véritable problème du collège, alors que celui-ci a été officiellement mis en évidence depuis déjà 8 ans. Un rapport du Haut Conseil de l’éducation datant de 2007 révèle en effet que 40% des élèves « sortent du CM2 avec de graves lacunes ». Dans le détail, 25% des élèves de CM2 « ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul » tandis que 15% d’entre eux « n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. » Le rapport poursuit : « Comme la fin du CM2 n’est plus la fin de l’école obligatoire, leurs lacunes empêcheront ces élèves de poursuivre une scolarité normale au collège. » Plutôt que réformer le collège, c’est donc bien le primaire qu’il faut améliorer, afin que les élèves arrivent au collège en sachant correctement lire, écrire et compter.

Ce constat éclaire d’ailleurs en grande partie pourquoi certains élèves s’ennuient, car quand un élève ne comprend rien, il renonce à écouter le cours et donc il s’ennuie. Avec 40% des élèves qui entrent au collège avec de graves lacunes et seulement 20% à la sortie d’après l’OCDE3, celui-ci pourrait même paraître déjà assez performant pour réparer les pots cassés… L’introduction d’« enseignements pratiques interdisciplinaires » pour des « réalisations concrètes, individuelles et collectives » afin de remédier à l’ennui et au manque d’autonomie des élèves est donc comme on le voit clairement à côté du problème. Ces enseignements viennent en outre rogner sur les matières fondamentales déjà mal assimilées et ils supposent une coordination entre les professeurs, qui a fort peu de chances de se produire.

Qui sont ces enfants en graves difficultés ?

En réalité, les associations de terrain savent depuis longtemps que l’échec de beaucoup d’élèves n’est pas le fait du hasard, et les enseignants savent prédire les plus graves difficultés futures dès la maternelle4. La détection et des dispositifs adéquats en direction de ces enfants, c’est ce que préconisent non seulement les associations de terrains et les instituteurs mais également l’OCDE et même une énarque inspectrice des affaires sociales dans une interview au Figaro.

Il est donc particulièrement malheureux que malgré ce diagnostic – qui devrait appeler des solutions ciblées – on retrouve dans la réforme du collège la logique égalitariste simpliste de la gauche, qui souhaite « redonner sa pertinence, 40 ans après sa création, à l’ambition républicaine du collège unique ». Un collège unique dont on doute qu’il ait jamais eu sa pertinence… On voit mal en effet en quoi un collège unique est mieux qu’un collège adapté aux besoins et aux caractéristiques des élèves, ce que pratiquent un certain nombre de pays bien meilleurs que nous dans le classement Pisa de l’OCDE.

S’il subsistait un doute, les études empiriques le démontrent : il n’y a rien de plus préjudiciable à l’égalité des chances qu’un système unique. Des think tanks américains aux orientations politiques diverses s’accordent pour conclure que les enfants pauvres ou d’origine immigrée ont des performances bien meilleures dans les charter schools5 – écoles gérées librement de manière privée – que dans les écoles publiques classiques. Pour ne citer qu’un exemple, il suffit de regarder l’évolution du système scolaire de la Nouvelle Orléans. Suite à l’ouragan Katrina en 2005, la plupart des écoles sont devenues des charter schools et aujourd’hui environ 80% des élèves sont scolarisés dans l’une d’entre elles. Or, si en 2004 seulement 54% des élèves réussissaient leur examen de fin de lycée en 4 ans, ce taux est aujourd’hui de 78%, soit une augmentation de 50% du taux de réussite.

Cette position de bon sens consistant à apprendre correctement à lire et compter aux élèves du primaire et à favoriser la concurrence, semble malheureusement peu partagée par la classe politique française. L’idéologie égalitariste continue au contraire d’entretenir, voire d’aggraver l’inégalité qu’elle prétend combattre.

Par Domi d’Emploi 2017

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 14:40

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical

Jean Zay au Panthé
on


La République rend ce mercredi un hommage solennel à deux femmes et à deux hommes d’exception.

En admettant en son Panthéon, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillon, Pierre Brossolette et Jean Zay - figure tutélaire du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste, la Nation toute entière leur exprime sa reconnaissance et son admiration.

Ils incarnaient l’élan de la Résistance, le souffle de la liberté, l’esprit du solidarisme et l’idéal des convictions et valeurs qui constituent le socle de notre société.

Le Parti Radical, plus ancien parti de France, s’associe à cette communion nationale et à ce nécessaire devoir de Mémoire qui prépare et façonne l’avenir et le devenir de ses enfants.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 19:02

Chers Amis Radicaux,

Le tribunal de Grande Instance de Paris a rendu ce jour sa décision sur l’affaire initiée par Madame Rama Yade contre le Parti Radical. Le jugement est clair. Les requêtes de la partie adverse sont purement et simplement irrecevables faute d’avoir respecté préalablement les règles de nos Statuts.
Il lave ainsi l’honneur du Parti.

Aujourd’hui, et pour la première fois, je souhaite m’exprimer personnellement sur cette affaire, qui outre les graves accusations que j’ai subies pendant des mois, a largement entravé l’action médiatique et la crédibilité de notre maison.

Ce moment est à la fois grave et heureux. Je pense aux Radicaux qui ont été injustement mis en cause pour adhésions ou votes irréguliers, à ceux qui, par centaines, ont apporté une attestation devant la justice, à tous ceux qui ont été malheureux de voir les dégâts médiatiques causés à notre famille politique, aux Radicaux qui ont pensé à tout ce que notre famille aurait pu dire aux Français au lieu d’étaler des querelles venimeuses comme aucun de nos ennemis ne nous en a imposées depuis 1901.

Autre conséquence malheureuse : en 2014, le Parti Radical a perdu plus de 10% de ses adhérents.

Après tout cela, je comprends votre colère. Moi-même, convaincu de la probité de notre Parti, j’ai été mis en cause comme adhérent irrégulier, j’ai dû attester devant la justice, j’ai été blessé par l’image dégradée de notre Parti, alors que nous avons des réponses à apporter à la crise existentielle que subit notre nation. Croyez-bien que j’ai ressenti votre peine.

Pourtant, un an pour un Parti plus que centenaire est une éphémère parenthèse. Je nous invite aujourd’hui à la refermer.

Dans une situation de péril républicain, j’appelle au rassemblement de tous les Radicaux. Face à la crise, à la progression du chômage, à la montée des extrêmes, notre Parti a de nombreux défis devant lui : élaborer un Manifeste qui soit un véritable projet d’alternance pour 2017, réussir l’UDI dont les Radicaux doivent être la charpente, préparer les élections régionales, législatives et présidentielles qui doivent montrer à nos concitoyens que les Radicaux sont utiles au pays.

Notre rassemblement nous fixe rendez-vous : le Congrès d’Aix-en-Provence les 5 et 6 septembre prochains auquel je vous invite à participer nombreuses et nombreux pour ce nouvel élan!

Avec mes amitiés radicales,

Laurent Hénart
Président du Parti Radica
l

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 16:41

Pour une Constitution européenne !

Laurent HÉNART, Maire de Nancy, Président du Parti Radical

« Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes » sont les mots avec lesquels Jean Monnet commence ses Mémoires et qui, à eux seuls, résument l'ambition européenne. Fondée sur une espérance, celle d'une paix durable, et sur une vision, celle d'une humanité réconciliée, l'unité politique de notre continent est le plus ambitieux défi lancé à nos peuples. Les célébrations de la Déclaration Schuman, fondement de la construction européenne, qui ont lieu tous les 9 mai sont là pour nous le rappeler régulièrement.

Il nous revient donc, à nous européens fédéralistes, d'avoir une nouvelle perspective d'action et surtout de faire renaître la foi en notre avenir commun. Héritiers d'une longue et riche histoire, nos sources d'inspiration sont nombreuses à commencer par les philosophes des Lumières et tous leurs successeurs à l'origine de textes ou démarches aussi fondamentaux que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Société des nations, la Déclaration universelle des droits de l'homme ou encore la Convention européenne des droits de l'homme.

Il nous revient surtout à nous européens fédéralistes de faire en sorte que l'Europe, unie dans sa diversité, puisse retrouver sa vocation première de phare de l'humanité. Rappelons-nous à cet instant les propos de Winston Churchill lorsqu'il proposa en 1946 la création des États-Unis d'Europe : « le salut de l'homme quelconque de toute race et de tout pays, ainsi que sa préservation de la guerre ou de l'esclavage, ont besoin de fondements solides et de la volonté de tous les hommes et de toutes les femmes de mourir plutôt que de se soumettre à la tyrannie ». On ne peut être plus clair : les institutions communes qu'il appelait de ses vœux devaient avant tout être au service de l'être humain.

Dans le droit fil de cette quasi profession de foi, la France et ses dirigeants ont saisi très tôt l'ampleur des enjeux et, de ce fait, ont toujours assumé une position de leadership pour la construction européenne. Très loin de la caricature du village gaulois, celle-ci a été incarnée par des hommes visionnaires comme Aristide Briand, Robert Schumann, Jean Monnet, Valery Giscard d'Estaing ou encore Jacques Delors. Malheureusement, la génération de responsables politiques qui les a suivi n'a pas été à la hauteur, laissant un goût de combat inachevé pour reprendre les propos du belge Paul-Henri Spaak.

Bien plus grave, il y a tout juste 10 ans, sous prétexte d'une grandeur perdue de la France, quelques un d'entre eux, motivés par des intérêts personnels et nationaux, ont menti à nos concitoyens et obtenu le rejet de ce qui devait être la première Constitution européenne. Fruit d'un long travail, celle-ci avait pourtant été élaborée, une nouvelle fois, par un Français, Valéry Giscard d'Estaing, aidé par deux éminentes personnalités européennes, l'italien Giuliano Amato et le belge Jean-Luc Deheane. La persévérance et la foi qu'ils ont mis dans ce travail étaient telles qu'elles avaient abouti à l'accord des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement, toutes tendances politiques confondues. Profondément européens, ils avaient réussi l'exploit de résumer dès la première phrase du Préambule toute notre histoire : « Conscients que l'Europe est un continent porteur de civilisation ; que ses habitants, venus par vagues successives depuis les premiers âges de l'humanité, y ont développé progressivement les valeurs qui fondent l'humanisme : l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison ».

Aujourd'hui, loin d'être découragés par ce rejet et l'apathie qui a suivi, nous les fédéralistes européens sommes plus que jamais convaincus qu'il est temps de mettre fin à la parenthèse que nous vivons depuis dix ans. Et contrairement à ce qu'affirment les nationalistes de tous bords, nous ne souffrons pas de trop d'Europe mais bien de trop peu d'Europe, nous ne souffrons pas de trop de politique mais de trop de technocratie, nous ne souffrons pas de trop de concurrence mais de trop peu de coopération.

La gravité de la situation et l'évolution du monde sont tels que nous n'avons plus le droit de rester immobiles. Il nous appartient à nous fédéralistes européens de revenir sur le devant de la scène et de nous montrer dignes de nos prédécesseurs. L'avenir de l'Europe est entre nos mains, il doit être grand, il doit être politique et il doit être ambitieux. Il est donc temps de militer pour une nouvelle Constitution européenne.

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