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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:09

Effet récessif, avance à l'État avant que Bercy ne tienne compte des éventuelles déductions ou réductions d'impôt, "année blanche"... La réforme pose de nombreuses questions

Par LAURENCE ALLARD

François Hollande a donné mercredi en conseil des ministres son feu vert pour l’instauration du prélèvement à la source à compter de 2018. Une date qui n’est pas choisie au hasard, car elle reporte la réforme après l’élection présidentielle de 2017. Une manière d’éviter l’impopularité des couacs qu’entraînera inévitablement cette réforme. La mise en place du prélèvement à la source est, en effet, faussement simple et le contribuable sera perdant.

Aujourd’hui, les Français disposent d’un délai entre la perception de leurs revenus et le paiement de l’impôt afférent. Un temps qui permet à chacun de profiter de son argent, voire de le placer et de générer ainsi de nouveaux revenus. Avec le prélèvement à la source, au contraire, le citoyen sera taxé immédiatement à son taux marginal d’imposition et ce n’est qu’un an plus tard, au moment de la déclaration correctrice, que Bercy tiendra compte de ses déductions ou réductions d’impôt, de son changement de situation familiale... Le contribuable fera l’avance à l’État, ce qui n’est pas pour déplaire à celui-ci.

Le prélèvement à la source aura –– et c’est plus grave pour l’activité économique –– un effet récessif. Le citoyen aura le sentiment de percevoir moins chaque mois, ce qui le conduira, au moins les premières années, à dépenser moins. La France peut-elle aujourd’hui se permettre de tarir la consommation, support de notre croissance, quand celle-ci est aussi atone et le chômage aussi élevé ?

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ?

Croire que, l’année de la mise en place du prélèvement à la source, l’État se privera d’un an d’impôt sur le revenu –– soit plus de 69 milliards d’euros –– alors que ses déficits se creusent est utopique. Il ne peut se le permettre. Le citoyen paiera davantage une année, voire plusieurs années. À son impôt, il devra inévitablement ajouter une fraction de l’impôt ancienne manière. C’est d’ailleurs cette solution qu’avaient adoptée les États-Unis en 1947 lorsqu’ils avaient opté pour l’introduction du prélèvement à la source. Et même dans l’hypothèse où l’État accepterait cette année "blanche" car il continuerait à percevoir l’impôt (en 2017 celui des revenus de 2016 et en 2018 celui des revenus de 2018), cette solution générerait des injustices avec des perdants et des gagnants. Pendant l'année blanche, certains contribuables pourraient être tentés d’accroître artificiellement leurs revenus pour ne pas payer d’impôt, ce qui est relativement facile s’agissant des revenus du patrimoine.

Même si François Hollande a tenu à rassurer sur la confidentialité des informations fiscales que Bercy devra fournir aux entreprises pour que celles-ci prélèvent l’impôt, il n’a pas dit comment il allait y parvenir. Comment éviter que le regard du DRH sur la rémunération de son collaborateur ne change pas ?

L’État sera gagnant également en raison des économies qu’il pourra réaliser. Sur ce point, il se montre discret, car il ne veut pas se mettre à dos les syndicats de Bercy. Mais, en transférant aux entreprises la charge de la collecte de l’impôt sur le revenu, il diminue ses besoins en personnel. Les 12 millions d’euros d’économies avancés sont sous-estimés.

La réforme verra-t-elle vraiment le jour ? Certains en doutent. Les fonctionnaires de Bercy ont bien l'intention de freiner des quatre fers. Déjà, ils affûtent leurs arguments, mettent en avant les obstacles. Est-ce d'ailleurs la bonne réforme ? Certains voient dans cette proposition la volonté d'enterrer la "vraie" réforme fiscale dont a besoin le pays. Une réforme qui passe par la baisse du taux de l'impôt, l'élargissement de la base imposable, sa simplification avec l'abolition des 80 milliards d'euros de niches fiscales. Le prélèvement à la source ne serait qu'un écran de fumée !

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 11:45

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.

Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

Laurent Hénart Président du Parti Radical

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.


Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

Si des mesures telles que l’aide exceptionnelle à l’embauche du premier salarié afin d’inciter les entrepreneurs à recruter, le plafonnement des indemnités versées par les prud’hommes, ou encore le renforcement de l’encadrement du recours aux travailleurs détachés constituent un pas en faveur de l’emploi et de l’égalité des salariés, l’annonce de la montée en puissance du CDD se révèle être une mesure opposée à la recherche d’une plus grande justice sociale.


Le Gouvernement n’hésite pas à plonger les salariés dans des situations toujours plus précaires en annonçant la possibilité, pour les employeurs, de renouveler un CDD par deux fois, contre une fois seulement aujourd’hui. Le Parti Radical dénonce cette mesure fondamentalement opposée à une nécessaire flexisécurité du marché de l’emploi, et rappelle son attachement à la mise en place d’un contrat unique, au-delà de la traditionnelle dichotomie française CDD/CDI.

De plus, le Gouvernement ne répond pas aux attentes des indépendants, étranglés par les dysfonctionnements de leur régime social (RSI). Le Parti Radical demande la mise en place d’une cellule de crise dans chaque caisse régionale, la garantie d’une réponse rapide en cas de conflit, ainsi qu’une simplification du dispositif d’ensemble.

Au lieu d’une vague continue de réformettes, les TPE/PME ont aujourd’hui plus que besoin de sécurité juridique et de stabilité dans les dispositifs mis en œuvre. Lisibilité, prévisibilité : tels devraient être les maitres mots d’une réforme d’envergure à même de simplifier un code du travail devenu inaccessible pour de nombreux entrepreneurs.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 14:40

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical

Jean Zay au Panthé
on


La République rend ce mercredi un hommage solennel à deux femmes et à deux hommes d’exception.

En admettant en son Panthéon, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillon, Pierre Brossolette et Jean Zay - figure tutélaire du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste, la Nation toute entière leur exprime sa reconnaissance et son admiration.

Ils incarnaient l’élan de la Résistance, le souffle de la liberté, l’esprit du solidarisme et l’idéal des convictions et valeurs qui constituent le socle de notre société.

Le Parti Radical, plus ancien parti de France, s’associe à cette communion nationale et à ce nécessaire devoir de Mémoire qui prépare et façonne l’avenir et le devenir de ses enfants.

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 16:41

Pour une Constitution européenne !

Laurent HÉNART, Maire de Nancy, Président du Parti Radical

« Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes » sont les mots avec lesquels Jean Monnet commence ses Mémoires et qui, à eux seuls, résument l'ambition européenne. Fondée sur une espérance, celle d'une paix durable, et sur une vision, celle d'une humanité réconciliée, l'unité politique de notre continent est le plus ambitieux défi lancé à nos peuples. Les célébrations de la Déclaration Schuman, fondement de la construction européenne, qui ont lieu tous les 9 mai sont là pour nous le rappeler régulièrement.

Il nous revient donc, à nous européens fédéralistes, d'avoir une nouvelle perspective d'action et surtout de faire renaître la foi en notre avenir commun. Héritiers d'une longue et riche histoire, nos sources d'inspiration sont nombreuses à commencer par les philosophes des Lumières et tous leurs successeurs à l'origine de textes ou démarches aussi fondamentaux que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Société des nations, la Déclaration universelle des droits de l'homme ou encore la Convention européenne des droits de l'homme.

Il nous revient surtout à nous européens fédéralistes de faire en sorte que l'Europe, unie dans sa diversité, puisse retrouver sa vocation première de phare de l'humanité. Rappelons-nous à cet instant les propos de Winston Churchill lorsqu'il proposa en 1946 la création des États-Unis d'Europe : « le salut de l'homme quelconque de toute race et de tout pays, ainsi que sa préservation de la guerre ou de l'esclavage, ont besoin de fondements solides et de la volonté de tous les hommes et de toutes les femmes de mourir plutôt que de se soumettre à la tyrannie ». On ne peut être plus clair : les institutions communes qu'il appelait de ses vœux devaient avant tout être au service de l'être humain.

Dans le droit fil de cette quasi profession de foi, la France et ses dirigeants ont saisi très tôt l'ampleur des enjeux et, de ce fait, ont toujours assumé une position de leadership pour la construction européenne. Très loin de la caricature du village gaulois, celle-ci a été incarnée par des hommes visionnaires comme Aristide Briand, Robert Schumann, Jean Monnet, Valery Giscard d'Estaing ou encore Jacques Delors. Malheureusement, la génération de responsables politiques qui les a suivi n'a pas été à la hauteur, laissant un goût de combat inachevé pour reprendre les propos du belge Paul-Henri Spaak.

Bien plus grave, il y a tout juste 10 ans, sous prétexte d'une grandeur perdue de la France, quelques un d'entre eux, motivés par des intérêts personnels et nationaux, ont menti à nos concitoyens et obtenu le rejet de ce qui devait être la première Constitution européenne. Fruit d'un long travail, celle-ci avait pourtant été élaborée, une nouvelle fois, par un Français, Valéry Giscard d'Estaing, aidé par deux éminentes personnalités européennes, l'italien Giuliano Amato et le belge Jean-Luc Deheane. La persévérance et la foi qu'ils ont mis dans ce travail étaient telles qu'elles avaient abouti à l'accord des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement, toutes tendances politiques confondues. Profondément européens, ils avaient réussi l'exploit de résumer dès la première phrase du Préambule toute notre histoire : « Conscients que l'Europe est un continent porteur de civilisation ; que ses habitants, venus par vagues successives depuis les premiers âges de l'humanité, y ont développé progressivement les valeurs qui fondent l'humanisme : l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison ».

Aujourd'hui, loin d'être découragés par ce rejet et l'apathie qui a suivi, nous les fédéralistes européens sommes plus que jamais convaincus qu'il est temps de mettre fin à la parenthèse que nous vivons depuis dix ans. Et contrairement à ce qu'affirment les nationalistes de tous bords, nous ne souffrons pas de trop d'Europe mais bien de trop peu d'Europe, nous ne souffrons pas de trop de politique mais de trop de technocratie, nous ne souffrons pas de trop de concurrence mais de trop peu de coopération.

La gravité de la situation et l'évolution du monde sont tels que nous n'avons plus le droit de rester immobiles. Il nous appartient à nous fédéralistes européens de revenir sur le devant de la scène et de nous montrer dignes de nos prédécesseurs. L'avenir de l'Europe est entre nos mains, il doit être grand, il doit être politique et il doit être ambitieux. Il est donc temps de militer pour une nouvelle Constitution européenne.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:42

Persécutés, pourchassés, arrêtés ou raflés, on s'est souvenu, aujourd’hui, de tous ceux qui ont connu les conditions inhumaines des camps de concentration.

C'est au début des années 1950 que les anciens déportés et les familles des victimes ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier une journée de commémoration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.

Un besoin reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l'unanimité par le Parlement. Le dernier dimanche d'avril devenait ainsi "Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation". Une date retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps.

La loi exprime clairement les objectifs d'une telle journée:

"Il importe de ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle expérience, ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux."

165.000 déportés partis de France

Selon les chiffres de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, 165.000 personnes ont été déportés depuis la France durant la Seconde guerre mondiale.

89.000 au titre de la répression de la lutte contre l'occupant (résistants ou opposants politiques, otages ou victimes de représailles) mais aussi comme droits communs, homosexuels. 60% sont revenus

76.000 déportés, dont 11.000 enfants, l'ont été au titre des persécutions antisémites et dans le cadre de la mise en œuvre de la "solution finale de la question juive" en Europe. Seulement 3% sont revenus.

Une barbarie qui "peut changer de visage"

Poursuivre le combat" contre une barbarie qui "peut changer de visage".

"La transmission est l'un des volets du plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ",.

« Comment tolérer que dans certains établissements scolaires de la République, on ne puisse plus enseigner l'Histoire sans s'exposer à des contestations?

Comment supporter qu'une partie de notre jeunesse ne fasse plus la distinction entre ce qui relève de la liberté d'expression et ce qui tient du négationnisme, de l'apologie de la Shoah? ».

« La barbarie peut changer de visage. Elle commet toujours les mêmes crimes ». « Non, la lutte contre la barbarie n'est pas terminée. Alors sans rien oublier du passé, poursuivons le combat de nos aînés ».

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 09:39

Cantines scolaires : le Parti Radical dénonce des polémiques politiciennes et démagogiques

Après les récentes polémiques sur ce sujet, le Parti Radical souhaite apporter son soutien à tous les maires ne voulant pas supprimer les repas de substitution dans les cantines scolaires.

Offrir à un élève le choix d'un second repas, aussi bien pour des raisons confessionnelles que privées, n'a jamais conduit les écoles publiques à proposer des repas dits « communautaires » de type casher ou hallal.

Malheureusement, jouant avec les peurs et déformant le sens profond de la laïcité, certains souhaitent récupérer cette polémique à des fins purement politiques et démagogiques. Loin d'apporter une solution durable, ces postures ne font qu’envenimer la situation du religieux dans la cité avec une détérioration du « bien-vivre ensemble ».

Enfin, chacun peut constater que la pratique des communes dans ce domaine, et ce depuis de très nombreuses années, n'a jamais porté atteinte à notre laïcité. Dès lors, pour le Parti Radical, il est temps de cesser de jouer le jeu des extrêmes qui sont les seuls à profiter des amalgames créés.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:31

Toutes les grandes villes ont annoncé des augmentations de leur fiscalité locale en 2015. En cause, selon elles? La baisse de la dotation de l'Etat, qui les oblige à revoir à la hausse la pression fiscale.

Ils l'avaient tous promis à leurs électeurs la main sur le coeur, au moment des élections municipales en mars 2014. Pis, certains s'y étaient même engagés par écrit, en signant des chartes. Si jamais ils accédaient aux responsabilités, les impôts locaux n'augmenteraient pas... Un an plus tard, la donne a changé et la réalité est tout autre. Aux six coins de l'Hexagone, les municipalités annoncent des hausses d'impôts locaux: +3% à Strasbourg, +4% ou 5% à Bordeaux, +5% à Marseille ou à Lyon, +10% à Lille... Le réveil des contribuables locaux est difficile. Et ce, quelle que soit la couleur (rose ou bleue) de la municipalité aux responsabilités.

Partout, c'est la même rengaine et le même coupable désigné: François Hollande. Dans son programme de 50 milliards d'euros de baisse des dépenses publiques (par rapport à leur hausse naturelle), le chef de l'Etat a prévu de tailler de 11 milliards en trois ans dans ses dotations aux collectivités locales. Résultat, les villes se retrouvent à devoir faire face à des baisses de subventions publiques importantes. Ainsi, à Marseille, c'est un peu plus de 20 millions d'euros qui manqueront à l'appel en 2015. A Toulouse, la baisse des dotations cette année atteint 12 millions et 14 pour la métropole.

Autre explication mise en avant: la progression de charges incompressibles, comme la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, à financer par les municipalités mais décidées par l'Etat. A Marseille encore, le besoin de financement de ces dépenses nouvelles dépasse les 20 millions. L'un dans l'autre, ce sont donc pas moins de 40 millions d'euros de trou qu'il faut boucher sur un an dans la capitale phocéenne. Dernière raison mise en avant: l'état catastrophique des finances, découvert après un changement de majorité: un classique à chaque élection. C'est notamment ce que plaide la nouvelle équipe de droite arrivée à Toulouse après six ans de mandure socialiste.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:03

Les centristes ont doublé leur nombre d'élus départementaux et se partagent la victoire avec leur allié UMP.

Les résultats sont sans appel : la droite a remporté les élections départementales. L'alliance UMP-UDI remporte 66 départements, contre 34 pour la gauche et zéro pour le FN. Mais quelle est la part des centristes dans cette victoire ? Sur les plus de 1.700 élus obtenus par "l'alliance de droite", l'UDI en revendique entre 450 et 500, soit le double du nombre de ses conseillers cantonaux sortants (187).

Troisième force. "C'est une victoire à double titre pour l'UDI. Non seulement nous doublons le nombre de nos élus. Mais nous devenons indispensables dans la constitution de majorités au sein des départements", se réjouit le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, contacté par Europe 1. Avec son score de dimanche, le parti centriste s'inscrit comme la troisième force du pays, derrière le PS (environ 886 élus), devant le PCF (165) et loin devant le FN (62 élus). "Nous sommes également la troisième force parlementaire. C'est sûr, nous préférerions être premiers, mais nous n'avons que deux an et demi d'existence, c'est déjà pas mal!", défend Jean-Christophe Lagarde.

Nicolas Sarkozy les écoute, maintenant. Surtout, le parti a réussi à trouver l'oreille de l'UMP, qui, elle, s'impose comme la première force du pays. "Nous acquérons un pouvoir, relatif, mais un pouvoir au sein de l'opposition", commente le leader centriste.

Entre les deux tours de scrutin, en effet, Nicolas Sarkozy a lui-même tenu à s'afficher à deux reprises aux côtés de Jean-Christophe Lagarde, lundi au siège du parti centriste à Paris, jeudi à Perpignan, où il tenait son dernier meeting. Et dimanche soir, l'ancien locataire de l'Elysée a promis que l'une de ses "priorités" serait de "renforcer" cette unité droite/centre, insistant sur le caractère "collectif" de la victoire aux départementales. Selon Jean-Christophe Lagarde, il s'est installé "une forme de dialogue qui n'existait pas il y a encore un an. Nous sommes incontournables, alors que ça n'a pas toujours été le cas".

Combien de présidents de départements ? Reste à savoir de combien de présidence de départements écopera l'UDI. Pour l'heure, personne au sein du parti n'avance de chiffre. "Nous en aurons au moins autant qu'avant l'élection (c'est à dire 13)", assure Jean-Christophe Lagarde, qui reconnaît que cela ne devrait pas non plus être beaucoup plus, malgré la progression du nombre d'élus. Négocier avec l'UMP, c'est aussi faire des sacrifices.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:05

La Priorité, c’est La France. L’humanisme avant tout. Ne mettons plus les personnes dans des « cases », étiquetées comme « bien pensant » ou « mauvaise morale ». Des personnes politiques en jouent et en profitent, mais je ne peux accepter d’être enfermée dans un schéma. Nous sommes humanistes, et surtout humains avant tout. Nicolas Sarkozy a réalisé une politique bien plus solidaire et combat surement autant, si ce n’est plus, l’injustice et la misère que des personnes se réclamant de gauche. Car les belles paroles ne suffisent pas, ce sont les actes qui font notre vie, et nous survivent.

Arrêtez vos clichés! Parce qu’économiquement, nous avons compris que ni le communisme, ni le socialisme, qui sont pourtant de très belles doctrines, ne sont que des fantasmes non applicables, et qu’elles n’ont entrainées que dictature et chaos, nous osons être et affirmer représenter une droite moderne et sociale. L’Homme n’est pas « naturellement bon » et n’a pas de lui-même le sens du partage équitable.

La société a besoin de lois strictes et réfléchies pour fonctionner le plus équitablement possible. Le socialisme et le communisme ne créent qu’encore plus de misères, de différences et de stigmatisations. Regardez donc les pays voisins! Comme a dit très justement VGE, gens de gauche « Vous n’avez pas le monopole du coeur ».

Je vais même vous préciser qu’en ce monde, dire que nous sommes de sensibilité politique de centre droit et surtout « UMP », est bien plus courageux et franc, que de se dire de gauche et d’appliquer la politique abracadabrante que le gouvernement Hollande/Valls fait en ce moment.

Que penser de la politique menée actuellement?

Aimez-vous être la risée du monde?

Trouvez-vous qu’elle est efficace pour lutter contre les injustices et les inégalités?

Sommes-nous plus heureux, moins pauvres, mieux entendus?

Le dialogue social est-il équitable et réaliste?

La crise économique mondiale soit disant due à M. Sarkozy, a-t-elle miraculeusement disparue depuis que M.Hollande est au pouvoir? Lui, qui accusait la droite d’avoir inventé la crise pour se trouver des excuses! A-t-il renégocié le traité européen? « L’ennemi, c’est la finance », il ne la laissera pas gouverner? « Les usines ne fermeront pas, le chômage n’augmentera pas, les inégalités vont diminuer, les français auront le beurre, l’argent du beurre, et la crémière, etc… »

Pardonnez-moi de douter de la capacité du gouvernement actuel à pouvoir prévoir la transition énergétique et pouvoir fermer petit à petit les centrales nucléaires tout en laissant la France son autonomie, comme annoncé pendant la campagne. Cela était des mesures bien pensées, étudiées longuement et réfléchies… La question du diesel, des voitures, etc. ont fait l’objet de changement de proposition 3 fois par jour, et rien ne se tient et parait réfléchi encore maintenant.

Permettez-moi donc de douter et de me dire que nous avions malheureusement raison. « Ré-enchanter le rêve » ne fut que poudre aux yeux pour accéder au pouvoir! Le plan « com » a très bien fonctionné.

Les électeurs ont sanctionné le mensonge, ce dimanche dans les urnes.

« Errare Humanum est, perseverarer diabolicum »

L’alliance centre reprend la route de l’alternance et nous attendons un programme innovant, réaliste et humaniste, à l’écoute de l’intérêt général, loin des égos politiciens.

Anne Contet

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:44

Comme Jean-Christophe Lagarde "Je suis favorable à un système de proportionnelle intégrale avec prime majoritaire."

Replay invité de Radio Classique ce matin.

A 7h50, Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, est l'invité politique de Guillaume Durand.

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