Pourquoi se fatiguer à pointer du doigt le retournement spectaculaire en matière de sécurité de Hollande ? Nous autres libéraux avons longue mémoire, mais c’est bien une caractéristique de la gauche que de refuser d’accepter les réalités contrariantes, depuis les massacres, guerres et génocide (en chantant la Marseillaise) de la révolution matrice, jusqu’aux politiques autrichiennes menées depuis des décennies par tout un personnel politique (dont vous pourrez retrouver facilement sur Internet, qui a bonne mémoire, lui, abondance de citations et déclarations).
La droite qui a réduit (en un louable souci d’économie) le nombre de fonctionnaires de police (rappelons que l’éminent criminologue Alain Bauer a déclaré en Commission parlementaire que le problème n’était pas les effectifs, mais leur gestion) et cassé l’Armée ne peut trop la ramener.
Quant à la gauche angélique obligée de bénir (laïquement) la distribution des armes à la police (à défaut du Peuple en armes révolutionnaire), d’envisager d’armer aussi certains vigiles, d’interpeller à qui-mieux-mieux d’honnêtes contribuables français au saut du lit (d’accord, un peu portés sur le tourisme culturel moyen-oriental), à verrouiller ces maudites frontières à la source de tous les maux depuis des siècles, à envisager des camps d’internement pour des fichés S…
Ouais, j’ai le droit, comme d’autres, pas si nombreux, de dire : « Je vous l’avais dit ». Et de me fatiguer à pointer du doigt ces décennies d’aveuglement idéologique… Quos vult perdere Juppiter dementat.