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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:30

Mercredi, Claude Bartolone indiquait vouloir appliquer le droit de vote obligatoire en France pour toutes les élections. Un sondage réalisé pour la fondation Jean Jaurès donne un Français sur deux favorable à la mesure. En Belgique, l'obligation de vote est en vigueur depuis plus d'un siècle. De jeunes citoyens belges racontent au JDD.fr comment on vote quand on y a toujours été obligé.

Imagineriez-vous un pays où 9 personnes sur 10 se déplacent pour voter à chaque scrutin? Où l'on vous affirme qu'on n'a jamais, au grand jamais, oublié de glisser son bulletin dans l'urne? Ce pays existe, et c'est un voisin de l'Hexagone : la Belgique. Le vote y est obligatoire depuis 1984 et les taux de participation atteignent les 90%, même si la sanction financière y est rarement appliquée. Alors que Claude Bartolone suggérait mercredi à l'Elysée que la France devrait adopter le vote obligatoire, quatre jeunes citoyens belges raconte comment ils vivent le vote obligatoire.

Elodie Ladrière, 23 ans, collaboratrice parlementaire au Parlement wallon

J’ai toujours voté. Il faut reconnaître que c’est dans la culture du pays aussi – je suis née dans un pays où le vote est obligatoire, j’ai toujours vu mes parents voter. Dans ma famille, ce genre d’obligation n’est pas remise en cause. C’est plutôt une 'obéissance aux lois' qu’une crainte de l’amende, puisqu’il est de notoriété publique que cette amende est rarement appliquée. C’est ancré en moi que voter, c’est bien : pas seulement une obligation mais aussi un droit.

Florence Rioda, 25 ans, coordinatrice audit et fiscalité en conseil

J'ai toujours été voter, mais il n'est pas évident de savoir pour qui glisser son bulletin dans l'urne. Je ne vote jamais pour une personne en particulier : notre mode de scrutin (proportionnel et plurinominal, sur base de listes, Ndlr) ne s'y prête pas. Je fais mon choix sur la base des programmes politiques. Chaque fois, certains points me plaisent dans chacun des programmes : je ne sais pas pour qui voter et mon choix se fait par défaut. Une année, j'ai voté MR (parti francophone libéral de centre-droit) car le parti protège les intérêts de ma mère, qui est indépendante et cela m'avait sensibilisé. Une autre fois, j'ai donné ma voix à Groen (le parti écolo flamand)...

Emeline David, 24 ans, assistante commerciale

Le gros inconvénient du vote obligatoire, c'est que cela force des gens qui ne s'intéressent pas à la chose politique à déposer un bulletin dans l'urne. Beaucoup arrivent au bureau de vote sans savoir pour qui voter. Certains font même ce qu'on appelle du 'vogelpick' (littéralement, 'jeu de fléchettes', équivalent de la courte-paille, Ndlr) Il est par exemple déjà arrivé à mon père d'arriver dans l'isoloir, de fermer les yeux et de choisir au pif. Est-ce que ça change quelque chose dans la manière dont on parle ou pense le vote? Oui, définitivement. Parce que les gens le voient comme une 'corvée'. Pourtant, on estime que le peuple belge s’est battu pour le droit de vote, que c’est donc normal que ça devienne un devoir. Au niveau politique, je ne pense pas -et je n'espère pas- que ce soit un sujet de discussion.

Marion Kokel, 24 ans, assistante de communication

Jusque là, j'ai toujours voté pour éviter le vote blanc, mais je ne suis pas sûre de toujours le faire à l'avenir. Je ne soutiens pas forcément toutes les idées des candidats pour qui je vote. Je peux soutenir un programme économique, mais pas certaines politiques sociales ou vice-versa, ou il y a un point particulier du programme qui va à l'encontre de mes opinions... Pour moi, ne pas voter est une forme de protestation, et j'estime que c'est un droit. Je ne connais pas de personne ayant été sanctionnée pour ne pas avoir été voter, mais un proche a un ami qui ne va pas voter depuis plusieurs années, et il a finalement été sanctionné au dernier scrutin, pour la première fois.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 09:39

Cantines scolaires : le Parti Radical dénonce des polémiques politiciennes et démagogiques

Après les récentes polémiques sur ce sujet, le Parti Radical souhaite apporter son soutien à tous les maires ne voulant pas supprimer les repas de substitution dans les cantines scolaires.

Offrir à un élève le choix d'un second repas, aussi bien pour des raisons confessionnelles que privées, n'a jamais conduit les écoles publiques à proposer des repas dits « communautaires » de type casher ou hallal.

Malheureusement, jouant avec les peurs et déformant le sens profond de la laïcité, certains souhaitent récupérer cette polémique à des fins purement politiques et démagogiques. Loin d'apporter une solution durable, ces postures ne font qu’envenimer la situation du religieux dans la cité avec une détérioration du « bien-vivre ensemble ».

Enfin, chacun peut constater que la pratique des communes dans ce domaine, et ce depuis de très nombreuses années, n'a jamais porté atteinte à notre laïcité. Dès lors, pour le Parti Radical, il est temps de cesser de jouer le jeu des extrêmes qui sont les seuls à profiter des amalgames créés.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:31

Toutes les grandes villes ont annoncé des augmentations de leur fiscalité locale en 2015. En cause, selon elles? La baisse de la dotation de l'Etat, qui les oblige à revoir à la hausse la pression fiscale.

Ils l'avaient tous promis à leurs électeurs la main sur le coeur, au moment des élections municipales en mars 2014. Pis, certains s'y étaient même engagés par écrit, en signant des chartes. Si jamais ils accédaient aux responsabilités, les impôts locaux n'augmenteraient pas... Un an plus tard, la donne a changé et la réalité est tout autre. Aux six coins de l'Hexagone, les municipalités annoncent des hausses d'impôts locaux: +3% à Strasbourg, +4% ou 5% à Bordeaux, +5% à Marseille ou à Lyon, +10% à Lille... Le réveil des contribuables locaux est difficile. Et ce, quelle que soit la couleur (rose ou bleue) de la municipalité aux responsabilités.

Partout, c'est la même rengaine et le même coupable désigné: François Hollande. Dans son programme de 50 milliards d'euros de baisse des dépenses publiques (par rapport à leur hausse naturelle), le chef de l'Etat a prévu de tailler de 11 milliards en trois ans dans ses dotations aux collectivités locales. Résultat, les villes se retrouvent à devoir faire face à des baisses de subventions publiques importantes. Ainsi, à Marseille, c'est un peu plus de 20 millions d'euros qui manqueront à l'appel en 2015. A Toulouse, la baisse des dotations cette année atteint 12 millions et 14 pour la métropole.

Autre explication mise en avant: la progression de charges incompressibles, comme la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, à financer par les municipalités mais décidées par l'Etat. A Marseille encore, le besoin de financement de ces dépenses nouvelles dépasse les 20 millions. L'un dans l'autre, ce sont donc pas moins de 40 millions d'euros de trou qu'il faut boucher sur un an dans la capitale phocéenne. Dernière raison mise en avant: l'état catastrophique des finances, découvert après un changement de majorité: un classique à chaque élection. C'est notamment ce que plaide la nouvelle équipe de droite arrivée à Toulouse après six ans de mandure socialiste.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:03

Les centristes ont doublé leur nombre d'élus départementaux et se partagent la victoire avec leur allié UMP.

Les résultats sont sans appel : la droite a remporté les élections départementales. L'alliance UMP-UDI remporte 66 départements, contre 34 pour la gauche et zéro pour le FN. Mais quelle est la part des centristes dans cette victoire ? Sur les plus de 1.700 élus obtenus par "l'alliance de droite", l'UDI en revendique entre 450 et 500, soit le double du nombre de ses conseillers cantonaux sortants (187).

Troisième force. "C'est une victoire à double titre pour l'UDI. Non seulement nous doublons le nombre de nos élus. Mais nous devenons indispensables dans la constitution de majorités au sein des départements", se réjouit le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, contacté par Europe 1. Avec son score de dimanche, le parti centriste s'inscrit comme la troisième force du pays, derrière le PS (environ 886 élus), devant le PCF (165) et loin devant le FN (62 élus). "Nous sommes également la troisième force parlementaire. C'est sûr, nous préférerions être premiers, mais nous n'avons que deux an et demi d'existence, c'est déjà pas mal!", défend Jean-Christophe Lagarde.

Nicolas Sarkozy les écoute, maintenant. Surtout, le parti a réussi à trouver l'oreille de l'UMP, qui, elle, s'impose comme la première force du pays. "Nous acquérons un pouvoir, relatif, mais un pouvoir au sein de l'opposition", commente le leader centriste.

Entre les deux tours de scrutin, en effet, Nicolas Sarkozy a lui-même tenu à s'afficher à deux reprises aux côtés de Jean-Christophe Lagarde, lundi au siège du parti centriste à Paris, jeudi à Perpignan, où il tenait son dernier meeting. Et dimanche soir, l'ancien locataire de l'Elysée a promis que l'une de ses "priorités" serait de "renforcer" cette unité droite/centre, insistant sur le caractère "collectif" de la victoire aux départementales. Selon Jean-Christophe Lagarde, il s'est installé "une forme de dialogue qui n'existait pas il y a encore un an. Nous sommes incontournables, alors que ça n'a pas toujours été le cas".

Combien de présidents de départements ? Reste à savoir de combien de présidence de départements écopera l'UDI. Pour l'heure, personne au sein du parti n'avance de chiffre. "Nous en aurons au moins autant qu'avant l'élection (c'est à dire 13)", assure Jean-Christophe Lagarde, qui reconnaît que cela ne devrait pas non plus être beaucoup plus, malgré la progression du nombre d'élus. Négocier avec l'UMP, c'est aussi faire des sacrifices.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:05

La Priorité, c’est La France. L’humanisme avant tout. Ne mettons plus les personnes dans des « cases », étiquetées comme « bien pensant » ou « mauvaise morale ». Des personnes politiques en jouent et en profitent, mais je ne peux accepter d’être enfermée dans un schéma. Nous sommes humanistes, et surtout humains avant tout. Nicolas Sarkozy a réalisé une politique bien plus solidaire et combat surement autant, si ce n’est plus, l’injustice et la misère que des personnes se réclamant de gauche. Car les belles paroles ne suffisent pas, ce sont les actes qui font notre vie, et nous survivent.

Arrêtez vos clichés! Parce qu’économiquement, nous avons compris que ni le communisme, ni le socialisme, qui sont pourtant de très belles doctrines, ne sont que des fantasmes non applicables, et qu’elles n’ont entrainées que dictature et chaos, nous osons être et affirmer représenter une droite moderne et sociale. L’Homme n’est pas « naturellement bon » et n’a pas de lui-même le sens du partage équitable.

La société a besoin de lois strictes et réfléchies pour fonctionner le plus équitablement possible. Le socialisme et le communisme ne créent qu’encore plus de misères, de différences et de stigmatisations. Regardez donc les pays voisins! Comme a dit très justement VGE, gens de gauche « Vous n’avez pas le monopole du coeur ».

Je vais même vous préciser qu’en ce monde, dire que nous sommes de sensibilité politique de centre droit et surtout « UMP », est bien plus courageux et franc, que de se dire de gauche et d’appliquer la politique abracadabrante que le gouvernement Hollande/Valls fait en ce moment.

Que penser de la politique menée actuellement?

Aimez-vous être la risée du monde?

Trouvez-vous qu’elle est efficace pour lutter contre les injustices et les inégalités?

Sommes-nous plus heureux, moins pauvres, mieux entendus?

Le dialogue social est-il équitable et réaliste?

La crise économique mondiale soit disant due à M. Sarkozy, a-t-elle miraculeusement disparue depuis que M.Hollande est au pouvoir? Lui, qui accusait la droite d’avoir inventé la crise pour se trouver des excuses! A-t-il renégocié le traité européen? « L’ennemi, c’est la finance », il ne la laissera pas gouverner? « Les usines ne fermeront pas, le chômage n’augmentera pas, les inégalités vont diminuer, les français auront le beurre, l’argent du beurre, et la crémière, etc… »

Pardonnez-moi de douter de la capacité du gouvernement actuel à pouvoir prévoir la transition énergétique et pouvoir fermer petit à petit les centrales nucléaires tout en laissant la France son autonomie, comme annoncé pendant la campagne. Cela était des mesures bien pensées, étudiées longuement et réfléchies… La question du diesel, des voitures, etc. ont fait l’objet de changement de proposition 3 fois par jour, et rien ne se tient et parait réfléchi encore maintenant.

Permettez-moi donc de douter et de me dire que nous avions malheureusement raison. « Ré-enchanter le rêve » ne fut que poudre aux yeux pour accéder au pouvoir! Le plan « com » a très bien fonctionné.

Les électeurs ont sanctionné le mensonge, ce dimanche dans les urnes.

« Errare Humanum est, perseverarer diabolicum »

L’alliance centre reprend la route de l’alternance et nous attendons un programme innovant, réaliste et humaniste, à l’écoute de l’intérêt général, loin des égos politiciens.

Anne Contet

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:44

Comme Jean-Christophe Lagarde "Je suis favorable à un système de proportionnelle intégrale avec prime majoritaire."

Replay invité de Radio Classique ce matin.

A 7h50, Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, est l'invité politique de Guillaume Durand.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 08:49

l" Elections départementales : Une victoire vers une alternative Républicaine "

Ce soir, le Parti Radical se félicite des résultats obtenus à l'occasion de cette campagne territoriale avec un grand nombre d'élus radicaux et UDI, faisant de l’UDI une force politique renforcée et plus que jamais en capacité d'apporter une alternative pour nos concitoyens.

L'échec de la politique économique et sociale menée par l'exécutif depuis 2 ans et demi, ne fait qu’accentuer le vote Front National qui se nourrit déjà de la défiance des Français contre leurs élus et les partis de gouvernement.

Ce vote est un cri de colère et doit nous éclairer pour l’avenir. Il est plus qu'urgent d'y apporter des réponses.

Les Français expriment aujourd'hui leur volonté de choisir une troisième voie et il nous appartient à nous, Radicaux, parti enraciné dans les territoires de faire en sorte que cette alternative soit Républicaine.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 20:04


Le Parti Radical, salue la mobilisation des entreprises et des élus locaux qui a abouti au report d'un an de la réforme des impôts locaux des entreprises.

Ainsi, les projections indiquaient, avec la révision des bases locatives, une augmentation de près de 80 % des impôts des petits commerces de centre-ville, celle-ci aurait emporté tout ce qui reste de services de proximité au profit des grandes surfaces.

Il est impossible de poursuivre la politique du « toujours plus d’impôt » appliqué depuis 2012 et qui pénalise les TPE et les PME . Cette réforme technocratique aurait été un vrai tsunami qui aurait emporté ce qui reste du commerce de proximité et bouleversé les centres-villes.

Pour le Parti Radical, il est temps qu'une véritable concertation ait lieu sur ce sujet en associant l'ensemble des acteurs. Il sera vigilant et s’opposera à tout passage en force de cette réforme, comme il sera extrêmement attentif à la réforme annoncée des impôts locaux des particuliers.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 15:03

La question, au lendemain du premier tour des élections départementales, n'est plus de savoir si le Front national peut remporter un département. Mais combien.

Des militants FN de la fédération du Var dans l'attente des résultats le 22 mars 2015. (BORIS HORVAT / AFP)

La présidente frontiste, Marine Le Pen, a déjà sa petite idée. "Il y a un ou deux départements où cette hypothèse devient crédible, notamment l'Aisne et le Vaucluse compte tenu de nos résultats", fait-elle valoir sur BFMTV-RMC. Marine Le Pen assure qu'elle n'avait "jamais envisagé" cette éventualité jusque-là. Pour la présidente frontiste, ce serait "une très bonne surprise".

Les départements où le FN dépasse un tiers des voix ne manquent pas. Mais dans l'Oise (35,1%), le parti frontiste est voué à être battu par la droite grâce au report des voix de la gauche. En Haute-Marne (35,1% également), malgré le gain d'un canton dès le premier tour, le Front national ne parviendra pas à menacer une droite ultra-dominante.

Toutefois, l'Aisne et le Var ne sont pas les seuls chances de victoires pour le parti d'extrême droite.

Le Var n'est pas cité par Marine Le Pen comme un département gagnable. Et pourtant, c'est une terre où tout, ou presque, réussit au FN. Le parti de Marine Le Pen y compte trois maires – ceux du Luc et de Cogolin et David Rachline, à Fréjus. Et au premier tour des départementales, il obtient son plus gros score, tous départements confondus : le FN se classe premier, avec 38,90% des suffrages exprimés, devant les candidats UMP/UDI (34,77%).

Le parti a gagné dès le premier tour le canton de Fréjus. Mieux, le FN s'est qualifié dans les 22 autres cantons du département. "Le FN sera présent au second tour dans tous les cantons, c'est une première", souligne le secrétaire fédéral du FN, Frédéric Boccaletti. Il est même en tête dans 15 cantons. Carton plein.

Alors, le Var au Front ? Au second tour, le parti de Marine Le Pen fera face à des candidats UMP/UDI dans 20 des 22 cantons. Une configuration qui devrait profiter à la droite républicaine, dont la grande figure locale est le maire de Toulon Hubert Falco, et qui tient le département depuis 30 ans. "Nous sommes assez confiants pour le second tour", indique le député UMP Philippe Vittel, "la majorité départementale résiste très bien".

La gauche est, elle, laminée : le PS est à 7,65% et les candidats d'union de la gauche à 4,17% au niveau départemental. Les candidats de gauche ne peuvent se maintenir que dans deux cantons, celui de Garéoult, et celui de la Seyne-sur-Mer-1.


38,7% - Coup de FN dans l'Aisne

La première surprise de la soirée électorale est venue de l'Aisne, aux mains du PS depuis 1998. Le Front national emporte dès le premier tour le canton de Vic-sur-Aisne. Le FN est d'ailleurs présent dans les 20 cantons du département picard où un second tour aura lieu. Au niveau départemental, le parti d'extrême droite arrive en tête avec 38,7% des voix.

Du coup, Franck Briffaut, le maire FN de Villers-Cotterêts, qui a lui-même recueilli 44,80% des suffrages dans son canton, se verrait bien présider le conseil départemental. "Nous sommes présents dans tous les cantons. Alors oui, c'est jouable", affirme-t-il à l'AFP. Prudent, il précise : "Mais rien n'est sûr".

Il sait que le FN est en mesure de gagner dans 10 ou 11 des 20 cantons. Toutefois, les 9 triangulaires vont entretenir le suspense. Et tout dépendra du report des voix ou du retrait d'une liste pour barrer la route à l'extrême droite.

Exemple dans le canton de Vervins : l'UDI et l'UMP ont respectivement 25,23% et 25,03% des voix. Le FN recueille de son côté 30,47% des suffrages. L'apport des voix de gauche n'empêchera peut-être pas le FN de l'emporter si les deux listes de droite se maintiennent.

Reste les 11 duels. Les cinq qui opposeront le FN à l'UMP pourront tourner à l'avantage de la droite, qui part favorite en raison de l'appel probable du PS et du PCF à battre l'extrême droite.

Mais les six autres duels entre la gauche et le FN s'annoncent plus indécis. Tout dépendra de l'attitude des électeurs des partis de droite battus au premier tour. Vont-ils aller voter pour sauver les candidats de la gauche ? Rien n'est sûr. Et il possible qu'au soir du second tour, aucun parti ne dispose d'une majorité absolue au sein de l'assemblée départementale.

Le FN a raflé dès le premier tour le canton du Pontet : le candidat FN Joris Hebrard l'a largement emporté avec 58,2% des voix face à l'UMP Claude Toutain (25,8%). Un duel que le frontiste avait déjà gagné aux municipales de 2014, depuis invalidées par le Conseil d'Etat. Le parti d'extrême droite est arrivé en tête dans 10 autres des 17 cantons de ce département.

"L'objectif est atteint, nous sommes présents dans les 17 cantons, nous sommes premiers dans 11 d'entre eux", jubile Marion Maréchal-Le Pen lors d'un point de presse à Carpentras. Preuve que la partie n'est toutefois pas encore jouée : la députée frontiste entend ne pas céder au "triomphalisme" et invite ses troupes à "redoubler d'efforts pour aller chercher des voix partout où elles sont" pour le second tour.

En cause, les négociations sur une alliance avec l'autre parti d'extrême droite du département : la Ligue du sud du sulfureux maire d'Orange Jacques Bompard. Dans le canton de Bollène, le frère ennemi du FN, avec sa représentante Marie-Claude Bompard (32,66%), arrive derrière le binôme de l'union de la gauche (36,45%) mais devant celui du FN (30,89%). A Orange, le fils de Jacques et Marie-Claude Bompard, Yann, arrive avec26,98% légèrement derrière le FN (31,61%). Les tractations entre les deux extrêmes portent sur le désistement du FN à Bollène et celui de la Ligue du sud à Orange.

Car pour gagner, le Front national doit être élu dans 8 cantons. C'est déjà fait pour un. Reste à en trouver 7. Le FN est arrivé largement en tête dans 5 cantons : celui de Carpentras (47,2%), de Cavaillon (45,4%), de Sorgues (42,7%), d'Avignon 1 (39,2%), de Valréas (39,11 %).

Le parti d'extrême droite pourrait l'emporter à Avignon-3, où l'ancien candidat aux municipales Philippe Lottiaux (39,62%) fera face à celui du Front de gauche André Castelli (37,74%). Il y aussi une possible victoire frontiste à Monteux où l'attaché parlementaire de Marion Maréchal-Le Pendevance largement le PS avec 44,29%. Enfin, à Pernes, se joue une triangulaire avec l'UMP et le PS qui sera favorable au FN.

Le département de Guy Mollet va-t-il être submergé par une vague brune ? Le Pas-de-Calais est en tout cas l'un des symboles de l'effondrement du Parti socialiste. Le PS, sans les candidats divers-gauche, y récolte 16,7% des voix au soir du premier tour. Le Front national, lui, s'envole avec 35,63% des suffrages.

Le parti d'extrême droite arrive en tête dans 22 des 39 cantons que compte le département. Le FN enregistre ses meilleurs scores dans 7 cantons du bassin minier : Hénin-Beaumont-1 et 2, Harnes, Wingles, Lens, Carvin, Nœux-les-Mines. Le grand nombre de triangulaires, pas moins de 13, pourrait jouer en faveur du parti frontiste.

Lentement, le FN s'est enraciné dans le département, bastion socialiste depuis la Libération. Une progression marquée par la victoire éclatante deSteeve Briois, vice-président du Front national, à Hénin-Beaumont, dès le premier tour des municipales en 2014.

Au total, le Front national pourrait gagner 19 cantons, moins de la moitié pour conquérir le conseil général. Mais le parti d'extrême droite aura le plus grand nombre d'élus face à une éventuelle alliance gauche-droite qui ne pourra qu'être fragile et instable.

Et pour Marine Le Pen, ces victoires dans le Pas-de-Calais peuvent en apporter une autre : la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie lors des élections régionales. "Les résultats de ce soir seront le socle des résultats des régionales".

Dans le Gard, la gauche s'enfonce et le FN s'enracine. Le parti d'extrême droite s'est qualifié pour le second tour de l'élection départementale dans 22 des 23 cantons. "Je suis heureux du résultat, mais ce n'est pas fini", assure à l'AFP le maire de Beaucaire et patron du FN dans le Gard, Julien Sanchez.

Avec 35,54% des suffrages, le parti de Marine Le Pen affiche clairement sa prééminence devant l'Union de la droite (22,2 %) et la gauche, où le PS avec 9,32% a une fois de plus souffert de la multiplication des candidatures.

La chute de la gauche, qui dirige le département depuis 1994, est d'ailleurs spectaculaire. En 2011, le bloc de gauche représentait près de 58% des électeurs, dont 28,5% pour le PS. Dans son fief, Vauvert, ville où il est élu depuis 1998, le président sortant PS du conseil général, Jean Denat, termine 2e avec 30,8% derrière le FN Nicolas Meizonnet (42,7%).

Le Front national pourra-t-il avoir la majorité des cantons, soit au minimum douze ? Les six triangulaires vont favoriser mécaniquement les binômes du Front national. Surtout, il y a 7 duels qui opposent les candidats d'extrême droite à des candidats de gauche. La grande inconnue sera le report de voix des électeurs de droite dont les candidats ont été battus dès le 1er tour.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:53

Communiqué de Laurent HENART, Président du Parti Radical


Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !

Communiqué de Laurent HENART, Président du Parti Radical

Départementales 2015 : le Parti Radical appelle à faire barrage au Front national « partout » !


Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !

Communiqué de Laurent HENART, Président du Parti Radical

Départementales 2015 : le Parti Radical appelle à faire barrage au Front national « partout » !


Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !

Communiqué de Laurent HENART, Président du Parti Radical

Départementales 2015 : le Parti Radical appelle à faire barrage au Front national « partout » !


Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !

Communiqué de Laurent HENART, Président du Parti Radical

Départementales 2015 : le Parti Radical appelle à faire barrage au Front national « partout » !


Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !

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