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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 09:20

Alors que le Gouvernement tunisien vient d'annoncer la fin de l'attaque terroriste au musée du Bardo à Tunis, le Parti Radical souhaite exprimer sa totale solidarité avec le peuple tunisien et les familles des 22 victimes, dont 20 touristes.

Pays en pleine transition démocratique, nous ne doutons pas que la Tunisie saura surmonter avec courage cette douloureuse épreuve. Ces faits dramatiques, à l'image de ceux survenus en France, au Danemark ainsi que dans plusieurs pays africains, démontrent à quel point le combat contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique est un enjeu mondial.

Face à cette situation, la France doit jouer un rôle de premier plan et agir avec la plus la plus grande fermeté. Ainsi, dans la continuité des mesures prises depuis le mois de janvier, le Parti Radical souhaite notamment que soit adopté le plus rapidement possible le projet de loi sur le renseignement qui doit être présenté demain en Conseil des ministres.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:13

A quelques jours des élections départementales, deux spécialistes des collectivités territoriales plaident dans un livre pour un "vrai" big-bang. Cela passerait notamment, selon eux, par la fin des 36.000 communes et la sauvegarde de 49 des 96 départements métropolitains

La réforme territoriale en est à ses débuts… Du moins, c'est ce qu'espèrent Eric Giuily et Olivier Régis, auteurs de Pour en finir vraiment avec le millefeuille territorial*, dans les librairies depuis une semaine. Les deux spécialistes - le premier a mis en œuvre les lois de décentralisation de 1982 à 1986 ; le second est économiste, élu UMP et président délégué du "Forum pour la gestion des villes et des collectivités territoriales" depuis 2004 - appellent les responsables politiques à aller encore plus loin. Cela passerait par la disparition des 36.000 communes pour 2.095 communautés de communes et la division par deux du nombre de départements. Un pavé dans la mare, à quelques jours des élections départementales… En outre, les 13 futures régions et les 13 métropoles seraient conservées tandis que 37 communautés d'agglomération disposeraient de compétences départementales.

Pour étayer leur projet, les deux auteurs ont mis au point "leur" nouvelle carte de France, que nous reproduisons ici. Fini donc les "vieux" départements, c'est un territoire à géométrie variable - une carte de France "à la carte" - qu'ils imaginent. Les départements ruraux seraient maintenus, et certains qui fusionneraient reconstitueraient… des régions qui viennent d'être supprimées. C'est le cas notamment de la Basse et Haute-Normandie qui reprendraient ici des compétences départementales. Les nouvelles métropoles (Bordeaux, Toulouse, Marseille, etc) récupéreraient eux aussi ces pouvoirs à la place de leur département respectif. Enfin, trois régions ne formeraient plus qu'une collectivité unique : l'Ile-de-France - à laquelle se rajouterait l'Oise -, la Bretagne - sans la métropole nantaise qui ferait bande à part - et la Corse. A l'exception de Mayotte, les départements d'Outre-mer deviendraient eux aussi des collectivités uniques en fusionnant avec leur région respective, comme cela est déjà prévu pour la Guyane et la Martinique.

"Cette réforme n'est pas possible en 2015, à la moitié du quinquennat, mais elle sera nécessaire en 2017", explique auJDD.fr Eric Giuily.

* Pour en finir vraiment avec le millefeuille territorial, Eric Giuily et Olivier Régis, L'Archipel, 18.95 euros.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 10:47

Communiqué de Nathalie Delattre
Secrétaire générale du Parti Radical

Attaques contre les travailleurs indépendants et les professions libérales : le Parti Radical demande un cessez-le-feu


Depuis plusieurs mois maintenant, les travailleurs indépendants et les professions libérales font face à des attaques sans précédent : le projet de loi Macron a ouvert le feu avec les professions juridiques, le projet de loi Touraine a poursuivi avec les professions de santé, puis ce fut au tour du scandale du Régime social des indépendants avant le dénigrément des auto-entrepreneurs par l'ancien Président de la République.

Face à la gravité de cette situation, le Parti Radical appelle à un cessez-le-feu immédiat. Pour ses responsables, il est temps d'en finir avec ces postures idéologiques à la veille des échéances électorales même si « elles font peur » à certains. Pour le Parti Radical, la France est riche de toutes ses forces vives et les travailleurs indépendants et libéraux y ont toute leur place. Cessons de les attaquer !

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 19:10

Alors que les professionnels de santé libéraux vont manifester une nouvelle fois ce dimanche contre le projet de loi « La loi de santé » de Marisol TOURAINE, le Parti Radical rappelle sont attachement à un système de santé basé sur la coexistence d’un secteur public et d’un secteur privé qui, ensemble, assurent l'accès à des soins de qualité grâce à la solidarité nationale. Le Parti Radical insiste également sur le fait que, contrairement aux affirmations de la ministre de la santé, la question de l'accessibilité aux soins ne saurait se limiter à la généralisation du tiers-payant.

Loin de constituer un progrès, celle-ci aboutit uniquement à une étatisation de la santé qui ne réglera nullement les vrais problèmes auxquels nous devons faire face : inégalités territoriales entre les zones urbaines et les zones rurales, délais d’obtention de rendez-vous pour des consultations spécialisées ou examens complémentaires nécessitants des plateaux techniques ou équipements lourds (Table de coronarographie, IRM…), etc.

Enfin, le Parti Radical dénonce la volonté du Gouvernement qui, pour des raisons purement dogmatiques et idéologiques, a créé les conditions pour mettre en péril l'existence même de la médecine libérale et de l’hospitalisation privée en France : exclusion des établissements de santé privés des missions de service public ou bien la création d’un « Service Territorial de Santé au Public (STSP) » où la place des médecins libéraux est ignorée…

Laurent HÉNART,

Président du Parti Radical

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 14:44

La proposition

Le député EELV François de Rugy porte une proposition de loi pour rendre le vote obligatoire. Dans Le Parisien, il propose ainsi de mettre en place "une amende de 35 euros" contre ceux qui "ne se rendraient pas aux urnes, sans motif valable". "Il ne s’agit pas de créer une nouvelle taxe, mais juste de dissuader l’abstention".

L'avis

Sur ce sujet, Gérard Larcher ne partage pas l'avis de François de Rugy. "Naturellement, il faut encourager le vote. Mais casser le thermomètre ne révèlera pas une situation améliorée", a-t-il déclaré à propos du vote obligatoire. "Voilà pourquoi il faut faire campagne pour expliquer l'importance des départementales", a dit le président du Sénat qui "regrette" la forte abstention annoncée car cette élection, "c'est la vie quotidienne des gens : l'APA (allocation personnalisée d'autonomie), l'allocation handicapés, l'Aide sociale à l'enfance, la route (...), le collège, la relation avec la commune, c'est le département".

Le désaccord

Le président du Sénat s'est également exprimé sur la formule "FNPS" lancée par Nicolas Sarkozy dans un entretien au Figaro. "Ce n'est pas mon style, ce n'est pas ma synthèse", a déclaré Gérard Larcher. "Je pense (que le FN) n'apporte aucune des solutions et que son socle de valeurs est très éloigné de celui que les républicains partagent", a-t-il insisté. Le sénateur des Yvelines "combat" également le PS "parce que c'est l'échec, échec qui conduit à nourrir le désarroi. A nourrir le PS, on contribue à nourrir le Front National".

Le bilan

Une enquête Ifop/Fiducial pour Paris Match, iTélé et Sud Radio rapporte le jugement des habitants des villes gérées par le Front national, un an après les élections municipales. A la question "Êtes-vous satisfait ou mécontent de votre maire?", 73% des personnes interrogées se disent plutôt ou très satisfaites. "Pour autant, les habitants de ces communes ne délivrent pas un blanc-seing à leur maire qu’une majorité considère comme sectaire (58% contre 38% sur l’ensemble des autres communes), souligne Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop. De la même manière, le souhait de réélection du maire, s’il s’avère majoritaire (60%), est peu ou prou en ligne avec celui des autres villes (57%) alors même que la gestion municipale ne suscite que de faibles critiques".

La mise au point

"Nous ne faisons pas du départ de Manuel Valls un préalable", explique dans Le Figaro le député frondeur, Laurent Baumel, reçu jeudi soir à l’Elysée par François Hollande pour un apéritif. "Ce n’est pas un combat de personne, ni un combat pour un changement de casting", ajoute l’élu d’Indre-et-Loire. Il demande au président de "recentrer sa politique sur les fondamentaux de sa campagne de 2012".

La critique

L’ancienne ministre des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, critique la politique de l’exécutif, deux semaines avant les élections départementales. Elle avait quitté le gouvernement en mars 2014.

Les électeurs voteront quand on s'occupera d'eux et pas seulement de macro économie et des entreprises.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 09:39


Créé en 2006 à l'initiative de Renaud Dutreil, alors ministre en charge des PME et secrétaire général du Parti Radical, le Régime social des indépendants a pour objectif de simplifier les démarches administratives des chefs d'entreprise indépendants. Pour les radicaux, qui ont toujours défendu les travailleurs indépendants, la mise en place de ce régime unique et obligatoire constitue, sans aucun doute, une réelle avancée dont il faut garder l'ambition initiale.

Néanmoins, face aux graves et inacceptables dysfonctionnements dénoncés par le collectif « Sauvons nos entreprises » aujourd'hui à Paris, le Parti Radical déplore l'absence de réponses à la hauteur des enjeux et surtout des inquiétudes exprimées. En conséquence, et alors qu'est née une véritable crise de confiance mettant en danger l'existence même du RSI, le Parti Radical demande la mise en place immédiate des mesures nécessaires pour sauver ce régime. Il demande notamment l'installation d'une cellule de crise dans chaque caisse régionale pour traiter l'ensemble des cas litigieux dans les meilleurs délais puis d'organiser, d'ici l'été, un service d'accueil (téléphonique, guichet, numérique) permettant un traitement efficace des demandes des cotisants. Il appartiendra ensuite aux partenaires sociaux responsables du régime de tirer toutes les leçons de cette situation puis d'apporter les réponses adaptées, essentiellement dans le cadre de la prochaine Convention d'objectifs et de gestion.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 10:38

"En voulant combattre le FN avec un simple chiffon rouge, il risque de le conforter", s'inquiètent les éditorialistes ce lundi, après les déclarations de Manuel Valls.

La presse de lundi comprend les propos de Manuel Valls qui a exprimé sa "peur" face à la montée du Front national, mais pense qu'ils seront "sans grands effets" sur la mobilisation des électeurs notamment de gauche, à quinze jours du premier tour des élections départementales.

"Le Premier ministre veut mobiliser l'électorat de gauche. Sauf qu'on convainc moyennement les abstentionnistes de gauche en martelant que la ligne du gouvernement ne changera pas", prévient d'emblée, Laure Bretton, dans "Libération".

Même constat pour Maud Vergnol, de "L'Humanité" :

On comprend que le locataire de Matignon soit angoissé par la déculottée électorale qui guette le PS. Comment pourrait-il en être autrement quand il s'acharne à trahir les intérêts populaires ? [...] Sa grossière opération diversion, à moins de deux semaines des élections départementales, n'avait qu'un but : remettre dix balles dans la machine à voter 'utile', en évitant le véritable débat démocratique sur le scrutin à venir."

"A crier au loup, on ne règle rien"

"Ce n'est pas en brandissant la menace d'un raz-de-marée bleu marine que les socialistes empêcheront les électeurs de leur tourner le dos", prédit également, de son côté, Yves Thréard du "Figaro".

Les discours à fort relent idéologique n'y suffiront pas. Que proposent-ils eux-mêmes d'audible et d'efficace pour contrôler l'immigration, faire reculer le chômage, l'insécurité, la pression fiscale? Rien, sinon des mots usés, qui sonnent creux."

"A pousser des incantations et à crier au loup, on ne règle rien", signale Philippe Palat, du "Midi Libre".

Rémy Godeau enfonce le clou dans "L'Opinion":

Comment ne pas voir que cette dramatisation tardive est vouée à l'échec ? Le choc des mots n'opère plus. Les incantations sonnent creux."

"Cette dramatisation est sans effets", confirme Denis Daumin, de la "Nouvelle République du Centre", "les Français se sont lassés des airs de pipeaux qu'on leur joue depuis trop longtemps".

"C'est l'absence de résultats du gouvernement, à laquelle on ajoutera le délitement de l'opposition, qui trace la voie à Marine Le Pen", dénonce Christophe Bonnefoy, du "Journal de la Haute-Marne".

"La peur n'évite pas le danger"

Stéphane Siret préconise lui, dans "Paris-Normandie" : "Plutôt que de parier, sur la peur, la vraie solution serait d'emprunter le chemin du retour de la confiance avec des solutions durables au chômage."

Si "Manuel Valls "a raison de sonner le tocsin", estime Michel Urvoy, dans Ouest-France, "avec un simple chiffon rouge, il risque de le conforter", prévient-il. "Il a raison d'avoir peur, Manuel Valls. [...] La peur n'évite pas le danger. Et le danger, il est réel", s'inquiète Mickaël Tassart, dans le "Courrier Picard".

Si Manuel Valls agite le chiffon rouge, c'est d'abord pour réveiller les électeurs de la gauche. [...] De leur capacité à se mobiliser dépend le score du PS aux départementales. Valls veut éviter l'hallali promis à la gauche."

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 10:24

Communiqué de Laurent HÉNART, Président du Parti Radical Energies pour l'Afrique : le Parti Radical salue l'initiative de Jean-Louis BORLOO

Le Parti Radical défend, depuis plus d’un siècle, les idées d'une république universelle et d'une coopération entre les continents. Dans ces temps où la barbarie s'accapare l'actualité, les initiatives en faveur d'un développement partagé telles qu’Energies pour l’Afrique doivent être non seulement soutenues, mais aussi accompagnées et relayées. Nous sommes très heureux de voir Jean-Louis BORLOO reprendre un engagement public qui lui est cher, et en faveur d'une cause, l'électrification de l'Afrique, qu'il défend depuis des années et qu'il concrétise aujourd'hui avec le lancement de sa Fondation. Son énergie et sa capacité à mobiliser l'ensemble des acteurs de tous bords autour d'un projet d'intérêt général sont un formidable exemple pour nous tous.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 11:09

L'INTERVIEW DE JEAN-PIERRE ELKABBACH

Publié à 08h53, le 03 mars 2015

Par Jean-Pierre ELKABBACH

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  • Jean-Louis Borloo se mobilise au sein de l'association Energies pour l'Afrique pour l'accès du continent à l'électricité. Elle est selon lui un préalable à un développement opérant.

Jean-Louis Borloo, Président d'Energies Afrique

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 18:26

Entre trente et quarante départements, sur 101, semblent susceptibles de basculer à droite lors des élections départementales des 22 et 29 mars.

La gauche, qui avait atteint son point le plus haut en 2011 - elle dirige aujourd'hui 61 départements - ne semble pas en mesure d'en gagner un seul. Pour la première fois, le FN peut se retrouver majoritaire dans une poignée de conseils généraux.

Voici un large échantillon des départements pouvant changer de majorité:

NORD/PAS-DE-CALAIS

- Nord: département qui a le plus de sièges (82) et bastion socialiste. Mais aux municipales de mars 2014, la droite a pris des villes importantes (Tourcoing, Roubaix...). Attention au FN, grâce à son implantation à Dunkerque et dans le sud du département. Parmi les candidats, le ministre de la Ville, Patrick Kanner.

- Pas-de-Calais: la capacité du PS à tenir le département dépendra en grande partie de la performance du FN, qui devrait être au second tour dans beaucoup de cantons. La droite traditionnelle étant faible, un basculement au profit du parti de Martine Le Pen est envisageable.

- Oise: forte probabilité d'une perte du département par la gauche. Qui en profitera? La droite, dont l'Oise est un ancien bastion, ou le FN? Aux européennes de 2014, celui-ci avait dépassé dans 34 des 41 anciens cantons la barre de 12,5% des inscrits, synonyme de qualification pour le second tour.

- Aisne: là aussi, compétition entre la droite et le FN pour ravir le département à la gauche. Sur les 41 anciens cantons, 40 avaient donné au parti frontiste un score supérieur à 12,5% des inscrits aux européennes.

CENTRE/LIMOUSIN

- Indre-et-Loire: En dépit d?un avantage de onze sièges au Conseil général, la majorité sortante PS-PC-EELV-DVG s?attend à une "élection serrée", tandis que la droite se dit "très optimiste". "L?absence d?accord avec EELV et PC-Front de gauche nous met dans une situation compliquée", de l'aveu du président sortant, Frédéric Thomas (PS).

- Corrèze: la droite pourrait bien reprendre la Corrèze, qu'elle avait dirigée quasiment sans discontinuer depuis 1970 avec l'arrivée de Jacques Chirac à la tête du département. En 2008, François Hollande n'avait enlevé la Corrèze qu'avec un siège d'avance, et l'avait conservée de justesse en 2011. En mars, la majorité actuelle a perdu la plupart des communes importantes (Brive, Ussel) hormis Tulle, la ville du président.

AQUITAINE

- Pyrénées-atlantiques: la gauche avait conquis en 2011 le Conseil général que la droite présidait sans discontinuer depuis la Libération. L'actuel président socialiste, le sénateur Georges Labazée, a préféré ne pas se représenter et la droite paraît en mesure de s'imposer, grâce à des accords entre centristes et UMP.

MIDI-PYRENEES

- Haute-Garonne: le PS est hégémonique dans le conseil sortant avec 39 sièges sur 53, mais les élections européennes avaient été cataclysmiques pour la gauche. Une réplique du phénomène conjuguée à une faible participation conduirait à son élimination dès le 1er tour dans 17 cantons sur les 27. La gauche part divisée alors qu'"à droite, nous sommes unis comme jamais", a affirmé Jean-Luc Moudenc, maire UMP de Toulouse, qui juge la victoire "possible".

- Tarn: en fonction depuis 1991, le président sortant, Thierry Carcenac (PS), a choisi de se représenter. Le projet de barrage de Sivens, qu'il défendait, et la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie en octobre, risquent d'entraîner de très mauvais reports de voix entre socialistes et écologistes.

- Tarn-et-Garonne: le PRG est traditionnellement dominant et Jean-Michel Baylet a longtemps bénéficié d'un vote légitimiste. Mais PS et radicaux sont très divisés, et les reports de voix s'annoncent des plus délicats.

LANGUEDOC-ROUSSILLON

- Pyrénées-Orientales: elles pourraient basculer à droite, après 17 années d'hégémonie socialiste. L'élection du nouveau président de l'assemblée départementale pourrait être compliquée, le vice-président du FN, Louis Aliot, ayant déjà annoncé que son parti ne donnerait ses voix "ni à la droite ni à la gauche".

- Gard: unie, la droite ambitionne de ravir le département au PS. Le FN, en très forte progression aux municipales (il a gagné Beaucaire), espère gagner quatre cantons et jouer le trouble-fête.

PACA

- Bouches-du-Rhône: la grande inconnue est le score que fera le président sortant, Jean-Noël Gurérini, qui a quitté le PS et présente des candidats dans tous les cantons sous l'étiquette de son nouveau parti, "La force du 13", face à ceux du PS. L'UMP espère profiter de cette division, tandis que le FN, qui a déjà un maire d'arrondissement et sénateur, Stéphane Ravier, compte bien jouer les arbitres. En cas de duel avec un candidat de droite pour la présidence, Guérini sera soutenu par le PS, a annoncé ce dernier.

- Var: Le FN espère capitaliser sur ses gains des municipales (Fréjus Cogolin, le Luc) et des sénatoriales (Fréjus) et mise sur le rejet d'une "majorité nationale et départementale à bout de souffle", pour, peut-être, gagner la présidence du Conseil général. L'UMP juge "probable" de conserver la majorité, mais une "majorité relative".

- Vaucluse: le PS, qui dirige le Conseil général, est très menacé. "On espère être en mesure de gérer le département", dit le frontiste Philippe Lottiaux, qui avait devancé l'UMP aux municipales à Avignon. Les ambitions du FN pourraient être contrariées par les rivalités avec l'autre parti d'extrême droite, la Ligue du sud de Jacques Bompard, présente dans la moitié des 17 cantons. Mais la Ligue appellera à l'union des droites entre les deux tours.

RHONE-ALPES/AUVERGNE

- Drôme: devenu chef de file du PS au Sénat, le président sortant, Didier Guillaume (PS), a cette fois passé la main. La droite s?est rassemblée (UMP-UDI-MoDem-DVD) face à une gauche en ordre dispersé et compte amplifier ses résultats aux municipales (conquête de Valence et Romans-sur-Isère notamment).

- Isère: dirigé par les socialistes depuis 2001, et par André Vallini jusqu'à son entrée au gouvernement en 2014, le conseil général pourrait basculer à droite. Après avoir conquis Grenoble l'an dernier, les écologistes espèrent prendre quelques cantons aux socialistes dans l'agglomération grenobloise.

- Allier: seul département encore dirigé par le PCF avec le Val-de-Marne, l'Allier pourrait revenir à droite. Sur le papier, neuf des anciens cantons sont acquis à la gauche et neuf à la droite. Le PCF s'est opposé à une alliance avec le PS dès le premier tour.

LORRAINE ET FRANCHE-COMTE

- Meurthe-et-Moselle: incertitude dans ce département acquis à la gauche depuis 1998, mais dont les observateurs estiment que la future majorité pourrait se jouer à un seul siège. Baptême du feu pour Mathieu Klein (PS), allié à EELV, et successeur à la tête du Conseil général du charismatique et populaire Michel Dinet (PS), brutalement disparu en mars.

- Doubs: la droite part unie avec une coalition UMP-UDI-Modem. Emmenée par le président sortant, Claude Jeannerot, la gauche a repris espoir depuis la victoire de Frédéric Barbier à la législative partielle du Doubs, début février.

ILE-DE-FRANCE

- Seine-Saint-Denis: bastion de la gauche depuis sa création en 1968, elle pourrait basculer à droite. L'UMP et l'UDI, qui dirigent désormais 21 villes sur 40, présentent des listes d'union, à la différence du PS et du FG, qui n'ont pu s'entendre. Le département avait voté Hollande à 65% en 2012.

- Essonne: Président du Conseil général depuis 2011, l'ancien député "frondeur" Jérôme Guedj conduira les socialistes, alliés aux écologistes. Les communistes ont refusé tout accord. A l'UMP sont sur les rangs l'ancien ministre Georges Tron et le maire de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre Bechter (suppléant: Serge Dassault), qui ont des démêlés avec la justice pour des motifs très différents.

- Val-de-Marne: fief communiste historique, il pourrait basculer à droite, d'autant qu'entre le PCF et le PS, le torchon brûle.

OUTRE-MER

- La Réunion: la droite pourrait prendre le contrôle de l'assemblée départementale, à la faveur d'un renversement d'alliance de Nassimah Dindar, la présidente actuellement alliée à la gauche et au centre-droit.

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